La Multiplication des pains et la Céne

Dans le récit de la multiplication des pains, nous voyons une foule joyeuse qui accourt de partout pour voir Jésus    


La Cène  est un repas pascal entre amis intimes à la veille de l’arrestation de Jésus L’Heure est donc grave ! On y parle des trahisons de Judas et de Pierre.

**

Jésus et les disciples veulent célébrer
la Paque qui commémore la liberté retrouvée lors de la sortie d’Egypte

Ils vont manger l’agneau pascal, les pains azymes que les Hébreux ont préparés avant de quitter le pays de la servitude et les herbes amères que les esclaves mangeaient

**

Ce repas est donc une liturgie en souvenir de la sortie d’Egypte du peuple de l’ancienne alliance, à l’époque de Moïse

Au cours de ce repas, Jésus, faisant allusion à la fois au sang de l’agneau pascal et à son propre sacrifice  sur la croix, prit la coupe et dit

**

Ceci est la coupe de mon sang 

 le sang de la nouvelle alliance

qui sera versé pour vous et pour la multitude 

**

Il parle de nouvelle alliance c’est-à-dire la nouvelle église qu’il a fondée

Il parle de sang en reprenant presque textuellement les paroles dites par Moise au Sinaï quand celui-ci aspergea la foule avec du sang pour annoncer l’alliance avec Dieu : « Ceci est le sang de l’alliance que Yahwé à conclu avec vous » (exode 24)

**

C’’est pourquoi certains considèrent que  l’acte fondateur de l’église eut lieu à ce moment là

**

Or il est évident que tout au long de son séjour sur terre Jésus n’ a pas cessé de fonder son église en commençant par le choix des 12 disciples ,leur initiation au service de la foule lors de la multiplication des pains et en donnant ,le jour de
la Céne  ses dernières instructions, tout en priant le père

Qu’ils soient un comme nous sommes uns Moi en eux et toi en eux  jn 17,22 

**

Plus tard,les premiers  chrétiens vont retravailler le discours  du pain de vie en parlant du pain eucharistique  

Celui qui mange mon corps aura la vie éternelle 

**

La multiplication des pains et la cène sont donc 2 récits qui se complètent pour nous faire comprendre toute la richesse de la « fraction du pain » devenue au cours des siècles, une action de grâce ou Eucharistie  puis le sacrifice de la messe

Laisser un commentaire