Un image peut en cacher une autre

Lors de l’exposition « une image peut en cacher une autre » qui vient de se terminer au grand palais à Paris, on a pu voir   des œuvres d’art à double sens  

Cette exposition amuse, intrigue, enseigne, relève parfois de l’exploit ou de la magie

Les visiteurs s’attardent devant chaque tableau pour trouver l’image cachée  et quand une personne l’a découverte, elle s’empresse de la montrer  aux voisins, créant ainsi le long du parcours, une ambiance de kermesse qui existe rarement dans ce genre d’exposition  

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- Ils y avaient des images doubles pour amuser

      ,telles les images d’Epinal publiées autrefois dans la revue « le pèlerin » .C’était un jeu qui consistait à chercher un personnage caché dans le dessin

       ou comme certain tableaux de Dali qui ne cessent de nous intriguer

 Ils y avaient des anamorphoses c’est-à-dire des images codées que l’observateur doit regarder selon un certain angle ou avec un miroir

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Les peintures les plus intéressantes sont celles du 16é et 17é siècles qu’on apprend à regarder différemment

Il ne faut plus seulement regarder l’œuvre du peintre mais aussi chercher ce qu’il a voulu exprimer dans son œuvre

D’où notre étonnement en constatant que  l’artiste de cette époque a les mêmes réflexes, la même démarche que l’artiste contemporain. Il ne se contente pas de créer l’œuvre d’un bon artisan qui sait bien faire, il veut aussi nous obliger à réfléchir

Ces artistes sont de leur temps et par conséquent  abordent des problèmes religieux car d’une part ils étaient croyants, et d’autre part leur société était divisée et perturbée par les guerres de religion

Les humanistes, les alchimistes ,et donc aussi les peintres engagés devaient parfois cacher leurs opinions et peignaient ainsi des images à double sens ,tels ,plus tard  les caricaturistes à l’époque de Napoléon ou de Louis Philippe 

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Que de réflexions métaphysiques pouvons nous faire en regardant Durer ou Bosch, des tableaux sur saint Jérôme ou les peintures de Herri met de Bes ?

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Herri Met de Bes  est un peintre peu connu mais qu’on a envie de mieux connaître C’est un peintre  qu’il faut regarder à la loupe. Le moindre détail peut nous donner un enseignement. Cependant, comme pour les œuvres des peintres contemporains, le spectateur doit participer à l’œuvre en imaginant et en méditant  .Ce ne sont plus des images cachées qu’il faut chercher mais des thèmes cachés .Il ne faut plus seulement admirer mais se  poser des questions 

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Autre sujet d’étonnement

Ces artistes comme les alchimistes qui leur étaient contemporains, étaient non seulement disciples des humanistes  de la renaissance, mais aussi des écologistes avant l’heure, convaincus que nous sommes totalement dépendants de la nature et qu’il faut la  respecter .

L’homme fait parti de la nature

Ce n’est pas seulement pour jouer que les peintres ont fait des paysages, des rochers, des arbres anthropomorphes, mais pour nous rappeler que l’homme doit respecter la nature

Le peintre Mérian Matthieu a gravé beaucoup d’estampes pour les alchimistes ,en particulier pour le célèbre traité « Atlanta Fugiens » de l’alchimiste Maier ,médecin de l’empereur Rodolphe à Prague  

 

                                

cliquez que les images pour les agrandir   
Met de Bles                                           Merian                

la montée du calvaire    

           

Cet article a été publié le 5 juillet, 2009 à 7:56 et est catégorisé sous ART. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.