Bourges : l’hôtel Lallemant ,la sainte chapelle et la cathédrale

En bas de la ville de Bourges, à l’intérieur de l’hôtel Lallemant se trouve   un petit oratoire en l’honneur du St Esprit qui répand le feu de son amour

En haut de la ville, l’immense cathédrale ,le jardin de l’évêché, le palais du duc de Berry, qui était autrefois une énorme forteresse et  la sainte chapelle qui n’existe plus  accapare tout l’espace

Un monde humble, secret en bas

Un monde autoritaire, imposant en haut.

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Les grands, le clergé, le pouvoir civil, écrasaient par leur puissance 

Il y eut, un moment, près du palais du duc, les sœurs annonciades fondées par Jeanne de France qui rappelaient à tout ce grand monde les leçons d’humilité, de douceur de bonté de l’évangile.

Mais Jeanne, fille d’un roi  Louis 11, sœur d’un roi Charles 8 ,et femme d’un roi Louis 12, dut condamner  la petite porte qui reliait le palais à son couvent pour résister à l’autorité du maître du palais

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 Le duc Jean de Berry, quant à lui, ne semblait pas mal vu Il aimait les arts, était pieux, puisque grâce à lui nous avons encore les « riches petites heures » si bien enluminées par les frères Limbourg .

Il se fait construire une sainte chapelle mais pas tout à fait dans le même esprit que saint Louis La sainte chapelle de Paris a été construite pour abriter la couronne d’épine .Celle de Bourges devait abriter  le corps du duc

Las ! la chapelle fut détruite et le fameux gisant du duc se trouve maintenant remisé au fond d’une cave …pardon ! … dans la crypte de la cathédrale entouré des autres débris récupérés de la sainte chapelle  .Quant aux pleurants qui décoraient le gisant ,ils se sont envolés .Il y en a 4 au château de
la Verrerie et les autres on ne sait ou ! Mais le tout est reconstitué dans la grande salle des fêtes de l’hôtel Jacques Cœur   

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Ah ! La  cathédrale au-dessus de la crypte

Imposante, majestueuse, grandiose

Avec les vitraux lumineux, bleue, rouge

 La lumière ,le feu de l’esprit si présent sur le plafond de l’hôtel Lallemand, mais si peu visible pour ceux qui ne savent pas regarder …ce feu donc, jaillit à travers ces vitraux de la cathédrale .L’enseignement y est plus lisible qu’à l’hôtel Lallemant et  plus accessible avec les récits de la passion de l’enfant prodigue ou du bon samaritain

Bourdaloue dont la statue se trouve dans le jardin de l’évêché s’en est peut être inspiré quand il faisait ses sermons devant madame de Sévigné dans l’église saint Louis à Paris

Honneur à tous les ouvriers de tous les métiers qui ont contribué à la construction d’un tel édifice .Tous ces « premiers ouvriers de France »ont bien mérité dorénavant d’être honoré  dans les locaux de l’ancien évêché 

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