Ainsi parlait ZARATHOUSTRA :se méfier des maîtres qui endorment .Les hommes politiques sont des bouffons !

Le surhomme se méfie des maîtres qui endorment .

Il  reste éveillé

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Epris de liberté,

 il refuse la soumission proposée par des araignées

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Il se tient  debout 

 non pour écraser les autres,

mais au contraire pour les inviter à se libérer

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Le surhomme a horreur de la pitié et de l’assistance .

Il veut surmonter seul  les obstacles

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Voyez les bons et les justes!  

Qui haïssent ils le plus ?  

Celui qui brisent leurs tables des valeurs le destructeur, le criminel

 or c’est lui le créateur 

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Voyez les fidèles de toutes les croyances ! 

Qui haïssent ils le plus ?

 Celui qui brisent leurs tables des valeurs le destructeur, le criminel 

 or c’est lui le créateur 

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Dans notre jeunesse, des maîtres de vertu, nous préparaient des abris douillets, nous endormaient pour nous apaiser.

Or le surhomme doit  veiller 

Les maîtres nous parlaient de l’au-delà, de la vie éternelle et non du sens de la vie  Les maîtres enfouissaient nos têtes dans le sable des pensées célestes 

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Les hommes bons sont répugnants .

Ils se prélassent dans une misérable suffisance

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Comme le chameau

il faut traverser le  désert

malgré le fardeau .

Comme le lion

 il faut vivre libre

et comme l’enfant innocent et débutant 

il faut participer à une nouvelle création

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Les hommes politiques  veulent tous approcher du trône et se prélasser dans la vase. Ce ne sont que des bouffons 

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La routine est un danger .Il existent des milliers de sentiers qui n’ont jamais été suivis

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Tous les dieux sont morts :

le surhomme doit vivre !

se prendre en main

 rejeter les préjugés

quitter les sentiers battus

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Savoir refuser un don

par amour

Savoir donner

 en gardant sa pudeur

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L’attitude satisfaite des miséricordieux est ignoble et inhumaine Un homme digne de ce nom ne doit pas humilier les autres par des aumônes .Qu’il ait un peu de pudeur devant ceux qui souffre

Les prêtres sont les monstres les plus dangereux car ils enseignent des valeurs fausses et disent des paroles illusoires   

Les vertueux s’élèvent en abaissant les autres Voila leur récompense

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L’esprit libre

rejette les entraves,

et  habite les forêts

 Il est haï par le peuple

 comme le loup par les chiens

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Les esprits libres vivent dans le désert

Les bêtes de somme demeurent dans les villes

et plient sous le joug

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Les professeurs de résignation ont choisi la médiocrité du « juste milieu  » qu’ils appellent modération et rampent comme des poux

Méfiez vous! 

Les clairs, les transparents sont les plus subtils taciturnes 

Ils sont si profonds que l’eau la plus claire les révèle pas 

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Les croyants! 

 une vivante multitude 

 beaucoup d’amour, beaucoup de folie ,

 beaucoup de vénération enfantine 

C’est une honte de prier !

Il y a ceux qui reniflent dans les coins et qui prient à voix basse après avoir écouté, pendant de longues veillées, l’araignée qui prêche aux autres araignées

                                            bourgeoislouise.jpg Bourgeois Louise

Les faux sages , les prêtres , ceux qui sont las de la vie , ceux qui ont des âmes de femmes ou de valets, sont précisément des intrigants égoïstes

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Je suis l’ennemi de l’esprit de lourdeur et je tiens de l’oiseau.

J’ai appris à me tenir debout,  à marcher, à courir ,à sauter, à grimper et à danser

Ne ménage point ton prochain ! l’homme doit être surmonté .Telle est la façon des âmes nobles :elles ne veulent rien pour rien…

Mes frères suis je donc cruel ?

mais je vous le  dis :ce qui tombe 

il faut encore le pousser!

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