Atlanta fugiens :Emblème 50 L’étreinte ardente du dragon et de la femme
Cet emblème est le dernier du livre et conclut donc le traité
Le dragon hideux enserre une femme qui baigne ensuite dans son sang
C’est une gravure qui est repoussante, guère plus agréable que l’aigle bleu qui dans « l’aurora consurgens » semble bénir l’androgyne tout en écrasant des cadavres
Encore une fois c’est dans ce qui est rebutant qu’il faut trouver l’esprit de Dieu
Ce qui est en bas est en haut …..
Car le dragon que la femme embrasse est l’esprit de Dieu .
La femme (l’âme) meurt pour vivre une autre vie,.celle des « pneumatiques »
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Il suffit de bien relire le texte de Maïer qui cite la 2é clé de basile Valentin
Si tu ajoutes à l’aigle, le dragon froid … qui rampe dans les cavernes …alors Pluton fera souffler le vent .. et il fera jaillir du dragon froid un esprit igné volatil ….
Un peu plus loin il dit bien que la femme c’est l’aigle
Cette étreinte entre la femme et le dragon est celle de l’aigle et du dragon, les 2 extrêmes qui se rejoignent, le volatil et le fixe
Le dragon s’insinue au centre de la terre… et … comme la chaleur y est grande, il conçoit en lui une ardeur enflammée
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Cette gravure représente l’union du ciel le et de la terre
Union de ce qui nous élève aux cieux et de ce qui rampe dans les profondeurs
Maier cite ensuite des mythes qui dans diverses cultures parlent du dragon qui gardent les trésors à l’entrée des cavernes. Ces dragons ne sont pas froids. Ils sont de feu
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La première enluminure d’ « aurora consurgens » était l’aigle bleu
La dernière gravure de l’ »atlanta fugiens » est le dragon vert
L’aigle bleu uni au dragon vert ,c’est l’union des 2 contraires ,c’est l’harmonie enfin retrouvé de l’esprit de paix :l’anima mundi
La dernière phrase qui correspond à la conclusion de tout le livre est
Gloire soit rendue à Dieu
Il s’agit donc bien encore d’un traite sur le saint Esprit
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