La Sagesse Biblique (Sg13,1…) et la Nature illustrée par J perréal

Le livre de la sagesse qui se trouve dans
la Bible a été écrit en Grec par un juif  d’Alexandrie vers 50 avant Jc

La sagesse nous invite en particulier à découvrir Dieu le createur  à travers les merveilles de la nature .Voici le texte

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Sg 13,1 Vains tous les hommes qui ont ignoré Dieu

Et qui par les biens visibles, n’ont pas été capables de connaître celui qui est

Et n’ont pas reconnu l’Artisan en considérant les œuvres

Mais c’est le feu, le vent, l’air subtil ,la voûte étoilée ,l’onde impétueuse  ou les flambeaux du ciel qu’ils on regardé comme des dieux …

Que si charmés de leur beauté, ils y ont vu des dieux, qu’ils apprennent combien leur maître est supérieur car c’est l’auteur même de la beauté qui les a créés

….La grandeur et la beauté des créatures, font par analogie, contempler leur auteur

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On retrouve cette même leçon  chez beaucoup d’alchimistes

En 1516 J Perréal illustre ses « remontrances de Nature à l’alchimiste errant » avec une très belle miniature  On y voit  Dame nature, les bras croisés qui sermonne un alchimiste à la porte de son laboratoire

                                        perralremontrancedelan.gif

  En 1617 Maier illustre son discours 42  ( voir site de Hervé  delboy) en  représentant  l’adepte en train de suivre Dame nature

Que la nature soit ton guide ;

que ton art la suive pas à pas ;

tu t’égares loin d’elle ….

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C’était déjà la leçon de Cicéron qui est en admiration devant la nature .Pour lui, l’existence de Dieu ne fait pas de doute. Il suffit pour s’en convaincre  de citer les pages si poétiques de son « De natura Deorum »

« Regardons premièrement la terre…revêtues de fleurs, d’herbes, d’arbres de grains; le tout dans une incroyable quantité, diversifiés selon toutes sortes de goûts. Considérons les fontaines toujours coulantes et fraîches, les eaux transparentes des rivières, la verdure de leurs bords, la profondeur des cavernes, l’âpreté‚ des rochers, la hauteur des monts escarpés, l’immense étendue des plaines. Dans les entrailles de la terre se trouvent des veines d’or et d’argent, du marbre sans fin. Pour les animaux sauvages ou privés de combien d’espèces y en a t il ? Quel est le vol, le chant des oiseaux? Comment vivent les bêtes et dans les champs et dans les forets ? 

Voltaire nous parle de l’Horloger

Lamartine  découvre Dieu à travers la nature

« l’intelligence en nous hors de nous la nature 

voilà les voix de Dieu  le reste n’est qu’imposture….. 

ami de l’univers, Dieu père créateur c’est toi que je découvre au fond de la nature 

c’est toi que je bénis en toute créature 

Jamais de Cet Horeb, trône de Jéhovah Aux yeux des siècles n’éclata 

un foyer de clarté plus vif et plus fécond que cette vérité‚ qui jaillit dans le monde 

des collines du Golgotha (Hymne au Christ Lamartine) 


 

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