Edvard Munch à la Pinacothèque de Paris : Un homme écorché, solitaire

Un homme, écorché, solitaire

Voila bien l’impression qu’on a de Edvard Munch

En regardant ses œuvres

actuellement exposés à la pinacothèque de Paris

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Deux peintures en particulier  ont attirés mon attention

2 peintures qui m’ont fasciné

La mère entourée de ses enfants

et la femme nue en train de pleurer

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La mère  de famille entourée de ses enfants

est peut être
la Nature elle même 

tant elle se fond dans le paysage qui l’entoure

Elle tient un nourrisson dans ses bras

et d’autres enfants plus âgés se trouvent à ses pieds

où s’accrochent à sa jupe

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Ce qui me captive

 ce qui me fascine

dans ce tableau

Ce sont les yeux du nourrisson

Des yeux bleus, nets, ouverts

nous regardant de face

les yeux d’un être étonné

les yeux d’un enfant joyeux

de découvrir le monde

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Alors que ses frères et sœurs guère  plus âgés

Assis au pied de la mère

Tiennent les  yeux fermés

Ils semblent déjà désabusés

déçus par la vie 

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Une 2é peinture  qui existent avec des variantes

Représente une  femme nue qui pleure

Assise sur un lit, elle tint sa tête dans ses mains

On ne voit guère son visage caché par ses longs cheveux

Mais ses doigts enfoncés dans sa crinière sont rouges de sang

Ce n’est pas le « cri »

Mais on n’en est pas loin

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J’ai aimé particulièrement ces 2 tableaux

J’ai aimé aussi les coups de pinceaux rageurs

Que l’on retrouve un peu partout .

Rares sont les contours nets autour de ses personnages

qui se diluent souvent dans l’espace

Mais parfois soudain

Voici un trait ferme ,

une courbe verte sous les flancs d’un cheval

ou une cicatrice rouge dans une  chevelure en désordre 

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Des courbes à peine esquissées suggèrent parfaitement

Ce que veut faire ressentir le peintre

Elles sont particulièrement visibles dans  « L’anti-cri » 

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Dans cet « anti-cri »

Une femme qui embrase son conjoint 

est juste  représentée

avec un rond blanc pour la tête

une courbe plus large pour la poitrine

Et une troisième courbe plus large pour la robe ;

Ces 3 courbes blanches  successives

se succèdent comme autant de soupirs

d’une femme qui aime

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Mais que de solitude

dans toutes ces  peintures !

que de sentiments d’angoisse , de jalousie

dans ces gravures . !

Oui c’est bien ce que voulait le peintre qui écrivait

Je ne peindrai que des êtres qui respirent ,sentent souffrent et aiment 

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