2007 Le pape répond aux musulmans qui ont signé la lettre des 138

Dans une lettre très positive, le pape invite les signataires de la lettre des 138 à venir le voir

Cette lettre  rendue publique est adressée au prince Ghazi de Jordanie

qui est l’un des signataires les plus prestigieux parmi les 138.

Benoît XVI y exprime « sa profonde appréciation pour le geste, et l’esprit positif qui inspire la lettre des musulmans ».

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Ensuite, tout en rappelant les « différences entre chrétiens et musulmans »,

le pape mentionne ce qui unit les deux religions :

La croyance « en un Dieu unique » qui, « à la fin des temps, sera juge de chaque personne, en fonction de ses actions »

Le pape se montre très sensible au fait que les musulmans, dans leur lettre,

aient choisi le thème de l’amour de Dieu et de son prochain,

qui est justement au cœur de sa première encyclique.

 

Le pape énumère ensuite  les conditions d’un dialogue possible :

 respect de la dignité de chaque personne humaine,

connaissance objective de la religion de l’autre,

 partage d’expérience religieuse.

 Il estime qu’il devrait être possible de coopérer

 « dans les domaines culturels et sociaux, pour promouvoir la justice et la paix ».

Les perspectives de collaboration sont donc culturelles, sociales, mais non plus  théologiques.

                                                               
Enfin, le pape invite une délégation choisie parmi les signataires à venir le rencontrer.

En même temps cette délégation musulmane pourra se réunir

avec une dizaine d’experts catholiques,

sous l’égide du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux,

présidé par le cardinal Jean-Louis Tauran.

 On ignore encore les points qui seront abordés lors de cette réunion qui se déroulera à Rome, et constitue, à ce niveau, une sorte de première dans le dialogue islamo-catholique.

 

Ainsi une des conséquences imprévues

du discours de Ratisbonne

qui avait tant déchainé les passions

fut de provoquer un dialogue de plus en plus fécond

entre les 2 grandes religions

un rapprochement sans illusion

sachant qu’en théologie

 chacun restera sur ses positions  

mais nous pouvons collaborer  pour la paix dans le monde

en se connaissant mieux

et en se respectant

Cet article a été publié le 2 juin, 2010 à 10:14 et est catégorisé sous Musulmans et Chrétiens. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.