Les “living rooms” du château de Chamarande et les bottes de Delphine Reist

Le titre de l’exposition “living rooms”

Du château de Chamarande

est mal approprié

Les organisateurs l’ont choisi en mettant

dans la salle de billards

des couffins en forme de boules de billard

dans la salle de musique

 des baffes démesurées

ou dans l’ancien salon,

 un canapé en porcelaine

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En fait  cette exposition

qui par ailleurs est passionnante

est idéale pour initier

les non spécialistes

à  un courant de l’art contemporain

« une véritable initiation à un certain art conceptuel »  

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Ce n’est plus l’œuvre qui compte mais l’idée

Ainsi Delphine Reist

a éparpillé des bottes

dans le premier vestibule du château

C’est tout !

Ce ne sont pas les bottes qui sont importantes   

Au contraire elles étonnent  les non « initiés »

et les dégoutent  à jamais de l’art contemporain .

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Ce qui compte ce sont les pensées suggérées

par  ces bottes placées à l’entrée

bottes de jardinier pacifiques

bottes de gentilshommes 

bottes de fascistes

bottes de guerriers

l’imagination se laisse alors entrainer

pour rêver et méditer

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Selon Sol Lewit

« une œuvre d’art peut être considéré 

 comme un conducteur de la pensée 

de l’artiste 

 à celle du spectateur » 

 

L’art ne se trouve pas dans  les bottes 

L’art est dans le concept

Les bottes on s’en fout

on peut les jeter

Le concept  reste

d’où aussi la difficulté pour monnayer ce genre d’œuvre

Seul le concept est monnayable

mais pas avec les mêmes bottes

la matière ne compte plus

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