L’ abbé Grégoire

 

En décembre 1794, la tension révolutionnaire diminue et l’abbé Grégoire en profite pour  réclamer la liberté de religion au nom des droits de l’homme.

 

Un peu plus tard , en 1795 la liberté des cultes est enfin rétablie  mais la séparation de  l’Eglise et l’état est définitivement entérinée

Grégoire  à la fois croyant et révolutionnaire convaincu, essaye de relancer la vie de l’Eglise.

Il critique sévèrement  les prêtres qui se sont mariés, ou qui ont renié leur foi

 Pour encourager les fidèles, il fonde avec les cinq « évêques réunis »,

 le journal « Les Annales de la religion« 

 Il tente de reconstruire l’église de France en imitant la primitive Eglise primitive

et comme les premiers chrétiens

il crée des « presbyterium » ou conseil de curés autour des évêques

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 En 1797 il ouvre  le concile national

On maintient le latin pour les messes

mais on accepte l’idée d’un rituel en Français pour la lecture  de l’épître et de l’Evangile

Quelle révolution dans l’église !

cette reforme ne sera finalement admise dans l’église officielle  que vers les années 1950

Le culte Catholique connaît alors un véritable renouveau .

mais Bonaparte ,en signant le concordat

 en supprimera les effets positifs

et l’abbé  Grégoire rentrera dans l’anonymat

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