La révolution de 1789 et le clergé

Au début, la révolution n’est pas hostile à la religion

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Incroyable ! Tout commence par une procession au Saint Sacrement.

Oui c’est vrai !

Tout commence par une procession

Cela on ne nous le dit pas .

Est-ce une honte ?

Une tâche à cacher ?

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En fait

Et c’est la strict vérité

le jour de l’ouverture des Etats généraux.

Mirabeau , Robespierre et tous les autres députés

défilèrent

en tenant un  cierge à la main

distribués par les sacristains

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Encore piégés , les révoltés !

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 Les cahiers des Etats généraux critiquent les biens d’Eglise mais non l’Eglise

 Le clergé perçoit la dîme ,soit le dixième des produits du sol.

 mais peu importe !

 Chacun sait qu’avec cet argent, l’Eglise, à elle seule ,

s’occupe des hospices, des malades, des  pauvres et des  écoles

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Du reste

Ils sont là , les petits curés

Ils sont là , les membres du clergé

lui aussi exploité

Ils sont là tous les Meslier

Les Bernis ou les Talleyrand

qui ont été forcés par leur parent 

à embrasser un état

 qu’ils ne voulaient pas

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« Ce sont ces foutus de curés qui ont fait la révolution«  

s’écrie un Pamphlétaire de l’époque

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L’abbé Sieyes est libéral ,

l’abbé Grégoire est Janséniste.

Monseigneur  Talleyrand louvoie ,

l’abbé Maury  vitupère  

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Le clergé  participe  activement à la  déclaration des droits de l’homme .

L’abbé Grégoire

plaide pour l’homme

mais il croie en  Dieu

et  le fait savoir 

Il exige qu’on en fasse mention

dés le début de la déclaration

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Les autres , plus réservés

plus timides ,peut être apeurés 

préfèrent dans un esprit plus  universel

ne citer que  « L’Etre Suprême »

dans la dernière ligne du préambule

 

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