La révolution de 1789 et les prêtres assermentés

L’obligation de prêter serment à la constitution met en lumière les différents caractères [i]

des membres du clergé qui eurent un rôle important à jouer 

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Gobel, un Alsacien est nommé évêque de Paris.

Timoré ,croyant en Dieu ,sans de réelles convictions révolutionnaires ,ambitieux ,

il fait au cours de l’enterrement de Mirabeau,

un tel éloge du défunt

que les révolutionnaires eux mêmes

qui n’en demandaient pas tant ,

en furent tout ébahis .

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Le curé de St Sulpice,  courageux, refuse de prêter serment  dans son Eglise qui est comble

 Il est molesté et doit se cacher

Le curé de St Germain de l’Auxerrois   refuse  le serment au risque d’être pendu

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Emery le supérieur de St Sulpice ,fin renard ,louvoie .

Il jure tout ce qu’on lui demande ,mais futé,  il interprète en suite le sens de ses serments.

D’une part il soutient les réfractaires

 et d’autre part  accepte un club révolutionnaire dans son séminaire.

 Coquin, il confie à sa cousine, une  amie de Voltaire 

 les archives du séminaire qu’elle va cacher  sous le lit ou le grand ennemi du clergé rendit son dernier soupir.

.Finalement il est enfermé à « la conciergerie » pendant plusieurs mois au-dessus de la cellule de Marie Antoinette. Il en profite pour confesser les détenus et demande à Gobel qui se trouve à son tour incarcéré de se rétracter devant lui. Sous le directoire, Grégoire lui même l’accusera d’être l’âme des prêtres réfractaires.

 



[i]  Bernard Cousin La pique et la croix

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