La révolution de 1789 :Les prises de position du clergé
La déclaration des droits de l’homme est indéniablement d’inspiration Chrétienne ,
mais le clergé laisse quand même passer l’article 4 .
» la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui »
ce qui n’est absolument pas Catholique , sinon Chrétien
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.Dom Gerle le chartreux qui gesticule en soutane blanche
sur la célèbre peinture de la salle du jeu de paume ,
député bien estimé et croyant convaincu
n’arriva pas à faire admettre le décret suivant:
« La religion Catholique ,apostolique et Romaine
est et demeura toujours la religion de
la Nation
et son culte sera le seul public et autorisé‚ »
Les députés préfèrent voter pour la liberté de conscience
car les Juifs et les protestants sont encore nombreux en France
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La nuit du 4 Août ,le clergé renonce à ses droits
Un peu exaltés
les curés n’avaient pas réalisés
que peu à peu
il deviendraient salariés
Les biens d’Eglise sont vendus .
et les moines inutiles sont chassés.
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Un religieux qui fait abandon de sa liberté personnelle est en effet un défi à l’esprit de la révolution .
C’est pourquoi, les ordres religieux; sont sécularisés,
parfois même avec l’accord des évêques et du clergé séculier ,
à la condition cependant que les hospices et les écoles soient protégés.
Par contre les capucins, les chartreux et les trappistes résistent .
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Mais il n’y a toujours pas d’hostilité profonde contre la religion.
Les événements vont s’enchaîner naturellement et évoluer lentement .
L’ église se trouve piégée à son tour ,au cours des débats sur la constitution civile du clergé en août 90.
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A ce moment là plusieurs tendances se manifestent
D’un côté ,l’abbé Maury se veut fidèle au concile de Trente
et refuse de rompre les liens de subordination qui lient les évêques avec le pape
D’un autre côté ,Camus,
ancien avocat du clergé Janséniste,
tout en concédant que le pape est le centre de l’unité ,
pense qu’il n’a aucune autorité sur les évêques
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Les révolutionnaires réorganisent donc les diocèses et les paroisses ,sans demander l’avis du pape
« Le nouvel évêque ne pourra s’adresser au pape pour en obtenir aucune confirmation:
Mais il lui écrira comme au chef visible de l’Eglise universelle
en témoignage de l’unité de foi et de la communion qu’il doit entretenir avec lui »
Les évêques ne pourront accomplir aucun acte de juridiction sans l’avis des vicaires épiscopaux nommés par eux
Martineau, qui est un catholique convaincu, cite les Actes des apôtres;
« Quand il fut question de remplacer ..Judas ..
c’est l’assemblée de tous les fidèles qui choisit 2 sujets… »
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