Les revanches multiples de 1870 :Les massacres de la Roquette

En 1870 Guillaume et Bismark  ont besoin d’une guerre extérieure pour consolider l’unité Allemande qu’ils sont en train de former

Bismark  provoque donc
la France à propos de la succession d’Espagne.

Napoléon tombe dans le piège ,déclare
la Guerre ,se retrouve prisonnier à Sedan .

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Après une telle défaite ,le 4 Septembre ,à Paris ,la foule envahit le palais Bourbon

 et réclame la république.

Le général Trochu est chargé de la défense de la capitale qui est encerclée  par les Allemands pendant  4 mois

L’inaction des  responsables du gouvernement provisoire formé par les trois Jules

 :Jules Favre, Jules Ferry et Jules Simon ,

exaspère les parisiens.

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Entre le mois d’octobre et le mois de janvier

 les événements se bousculent ,

Blanqui  provoque   une insurrection

Guillaume est proclamé empereur d’une Allemagne enfin unifiée

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Thiers devient chef du pouvoir exécutif

et Grevy devient président de l’assemblée

La paix est signée avec l’Allemagne

et l’Alsace et
la Lorraine sont cédés

Les Prussiens défilent une journée à  Paris

Vaillant et Vallés rédigent  une affiche

« Le gouvernement nous  tue..… »

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Le drame de la commune commence avec la suppression de la solde des gardes Nationaux qui, mécontents, menacent les dirigeants

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 Une  nuit ,Thiers et les membres du  gouvernement quittent Paris et s’installent  à Versailles .Paris abandonnée s’organise et forme la commune composée de 90 membres dont 25 ouvriers

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Un peu partout en ville ,des clubs se réunissent, dans les cabarets et les églises , mais sans agressivité. C’est la misère , la triste entraide ,la lassitude .Quelques théâtres sont encore ouverts et le culte est célébré dans certaines Eglises . La morosité règne dans la capitale 

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En fin mars, le découragement augmente et   les actes de violences commencent à la suite de l’intervention de l’armée de Thiers repoussée au pont de Neuilly.

Des otages dont Mgr Darboy ,l’évêque de Paris, sont arrêtés .La tension monte ,les nerfs se tendent .

En mai le peintre Courbet abat la colonne Vendome

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La fin de mai se termine tragiquement par « la semaine sanglante ».

 Les Tuileries, l’hôtel de Ville

 sont incendiés

Les cinquante otages de
la Roquette

 sont massacrés..

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Vallès s’était opposé  en vain aux  fusillades du père Lachaise

Pendant ce temps l’église  est discrète mais les socialistes, eux sont bien présents 

Blanqui ,le chef incontesté est mis  en prison dés le début de la commune .

Thiers  qui voit en lui un leader refuse de l’échanger contre Monseigneur  Darboy, retenu par les ouvriers .

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Les camps sont bien partagés

D’un coté, les ouvriers .et Blanqui

De l’autre Darboy et les nantis

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Vaillant Couturier rassemble les troupes

 et crée le parti socialiste unifié,

Jules Guesde   relance l’International

Paul Brousse  infiltre l’administration

Vallés  milite dans la presse et « le cri du peuple « 

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Louise Michel 

 la vierge rouge,

fille naturelle d’une servante,

 institutrice, ambulancière combattante

 providence des malheureux,

 fut expédiée à .Numea

 après les événements

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Cependant

le Victor Hugo des « misérables « 

le Zola de « Germinal « 


la Sand ,de « la petite Fadette »

ont violemment critiqué les actes de la commune

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La révolution de 1789

fut le temps de  la prison ,de la terreur ,de l’échafaud et des larmes

  mais  ce fut  aussi une grande fête populaire

riche de tout un folklore

avec les chants  de la « carmagnole « et du « ça ira « 

des phrases éloquentes ,des mots grandiloquents ,

des gestes historiques

Le jeu de paume ,La prise de
la Bastille ,la nuit du 4 août

La fête de la fédération ,la fête de l’être suprême

Révolution de l’espoir

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Les révolutions du 19é s

et en particulier celle de  la commune

furent des révoltes sourdes , noires

Tout y était triste, tout n’y était que misère et saccage

incendie des tuileries ,incendie de l’hôtel de ville

suicide collectif

d’un peuple qui n’en peut plus

d’un peuple qui connaît des journées harassantes

dix ,douze  heures au travail

avec des salaires ridicules ,

un peuple exploité et incompris

 composé essentiellement

des ouvriers du bâtiment, des ouvriers du textile,

 des cordonniers ,des ébénistes, des bronziers ,des tailleurs ,

des concierges ,des domestiques

et tout autres petites gens

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