Evangile de saint Luc, les païens et les grecs (Luc 17,22)
Jésus regardait vivre ses compatriotes
des paysans, des artisans, des pécheurs
Proche d’eux, il racontait donc des paraboles
en parlant des bergers et des villageois
ceux qu’on appellera plus tard les païens
Car « païen » à l’origine
veut dire les villageois
Or dans l’empire romain
ceux-ci furent les derniers à être évangélisés
D’où l’évolution du sens du mot
Les paiens devinrent les « non évangélisés »
**
Mais Luc lui est un bourgeois
un homme des bourgs
un homme de la haute
Il s’adapte donc à son public
C’est ainsi qu’on peut constater des changements caractéristiques dans ses récits
**
Ainsi
Dans le discours de Jésus sur la fin des temps
raconté par les trois évangélistes
Marc et Matthieu écrivent
« Ils seront deux dans les champs
l’un sera pris
l’autre laissé (Mtt 24,40)
tandis que Luc écrit
« il seront deux sur le même lit
l’un sera pris
l’autre laissé (Luc 17,34)
**
donc d’un côte les champs
de l’autre les lits
**
On pense évidemment aux époux
surtout qu’il est question de la nuit
mais on peut aussi penser
aux réunions publiques
au repas en famille
quand chez les Grecs
les convives se couchaient sur un lit ou un divan
pour palabrer ou pour manger
**
et oui !
parmi tous ce convives de bonne famille
parmi tous ces notables assemblés autour d’un table
l’un sera pris ,l’autre laissé
ainsi , dans une classe social
il faut pas mettre tout le monde
dans la même paquet
tous des méchants ou tous des bons
L’un sera pris ,l’autre laissé
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.