Irénée de Lyon critique Marc ou Markus le Magicien : grammatologie et arithmologie

En italique  les citations du traité 

Eh bien ! Irénée, l’homme de paix

quelle colère quand il parle de Markus dans son traité « contre les Hérésies livre 1 »:

Il à l’air vraiment de lui en vouloir à ce Markus dit le magicien

C’est un des pères de l’église qui l’attaque avec autant de virulence

Dans une première partie il reproche au magicien de faire des tours de magie pendant la messe

en changeant l’eau en vin  

Tu n’es qu’un fabricant d’idoles, Marc, et un charlatan ! 

Rompu aux artifices de l’astrologie et de la magie, tu confirmes par eux tes doctrines de mensonge

Mais surtout

Il se moque ,il ironise

sur l’arithmologie , la  théologie de Markus qui utilise les nombres pour expliquer le plérôme  

Mais Irénée de culture Grecque grec pouvait il comprendre ce langage kabbalistique, on ne peut plus juif ?

Cette arithmologie date peut être de Pythagore

et aura un succès certain

depuis le mystérieux  « sefer yetsifa » ,le Zohar et plus prés de nous Lacuria  

Ainsi Marc  explique  le nom de Dieu  

Dans ce nom il ya une

une syllabe qui comprend quatre éléments puis  une deuxième syllabe, qui comprend  aussi, quatre éléments 

puis une troisième, qui comprend dix éléments  enfin  la dernière, qui comprend douze éléments.  L’énonciation du Nom tout entier comporta donc trente éléments et quatre syllabes. 

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Le nom de Dieu est UN

 Chacun de ces éléments a ses lettres propres, son caractère propre, sa résonance propre  aucun d’entre eux ne voit qu’il  n’est qu’un élément 

La fin   de toutes choses aura lieu, quand tous les éléments , concourant en une lettre unique, 

 feront entendre une seule et même résonance quand tous ensemble nous dirons 1′ « Amen 

**

Le nom de Dieu est incommensurable

Chacune de ces trente lettres a en elle-même d’autres lettres qui servent à la nommer ; et ces dernières lettres, à leur tour, sont nommées au moyen d’autres lettres, et ainsi de suite, si bien que la multitude des lettres s’étend à l’infini. 

et Irénée de conclure  . Telles sont les divagations de Marc à propos du Nom entier, qui est de trente lettres 

Cet article a été publié le 18 décembre, 2010 à 16:39 et est catégorisé sous heresies, Irenee. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.