Dans son 3é livre « contre Celse » Origène parle du baptême et des catéchumènes
Origène a déjà abordé le problème du baptême dans son premier livre « contre Celse » quand Celse comme bien d’autres ont reproché aux premiers chrétiens d’être des ignorants
** 1) les ignorants
C’est encore une fausseté de dire que les prédicateurs de celle sainte doctrine ne veulent gagner que des personnes sans esprit, sans jugement et sans vertu. des femmes, des enfants et des esclaves. Il est vrai qu’elle invite toutes ces personnes à la suivre, afin de les corriger de leurs défauts mais elle y invite aussi ceux qui ont d’autres qualités meilleures; car Jésus-Christ est le Sauveur de tous les hommes et principalement des fidèles (l Tim., IV, 10), sans avoir égard soit à leur sagesse, soit à leur simplicité. Il est la victime de propitiation offerte au Père pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux de tout le monde (I Jean, II, 2)
** Celse dit ensuite, que nous avons ramassé des vieux contes pour épouvanter les simples
Il parle sans doute de la doctrine du jugement dernier doctrine solidement établie,
sur l’autorité de l’Écriture, sur les lumières de la raison, **
2) Les catéchumènes En fait les exigences étaient grandes pour les catéchumènes
d’où la foi de ces premiers chrétiens leur courage devant les persécutions
la pureté de leur mœurs **
C’est peut être le laxisme dans l’église la coutume de donner le baptême aux enfants de famille non pratiquantes
qui ont rendu tiède les chrétiens du monde moderne ils sont baptisés mais ne pratiquent pas
ils sont baptisés ,mais ne connaissent rien à l’évangile ce n’est que de la comédie
mais il n’en était pas ainsi du temps d’Origène **
Les chrétiens examinent, les personnes qui veulent les suivre et leur font diverses exhortations, pour les fortifier dans le dessein de bien vivre,
avant que de les recevoir **
Puis il les divisent en 2 catégories D’abord les initiés qui ne le sont que depuis peu et qui n’ont pas encore reçu le symbole de leur purification ;
Puis ceux qui ont donné toutes les preuves de leur ferme résolution **
Les chrétiens considèrent comme morts ceux qui retombent dans le péché Et s’ils se repentissent , ils les regardent comme ressuscites d’entre les morts
mais ils sont plus exigeant pour les recevoir que pour ceux qui se présentent la première fois. **
Nous ne négligeons rien pour que nos assemblées soient composées de personnes prudentes : et nous exposons ce qu’il y a de plus divin dans notre doctrine, qu’à des auditeurs intelligents.
Paul disait que pour les personnes nouvellement initiées, il y a une nourriture semblable au lait qu’on donne aux enfants, Et que la nourriture solide est pour les parfaits . c’est-à-dire pour ceux dont l’esprit, par une longue habitude, s’est accoutumé à discerner le bien et le mal (Hébr. V, 11, etc).
** . Nous ne nions pas que nous ne nous proposions d’instruire tout le monde dans notre doctrine, qui est, la doctrine de Dieu.
et nos docteurs confessent que l’âme des simples ne doit pas être négligée, et qu’il faut tâcher de les guérir de leur ignorance, afin qu’ils fassent tous leurs efforts pour acquérir la sagesse, **
: Est-ce que les philosophes n’ont aucun soin de l’instruction des enfants; et que quand ils voient des jeunes gens qui vivent dans le désordre, ils ne les exhortent pas à s’en retirer, ou qu’ils trou vent mauvais que des esclaves embrassent l’étude de la philosophie? Nous pensions pourtant ne nous pas éloigner des devoirs de l’humanité, en offrant à tous les hommes, de quelque condition qu’ils soient, de les guérir de leurs vices, par les remèdes que notre doctrine nous fournit et de les mettre dans les bonnes grâces de Dieu, le créateur de l’univers.
3) Les disciples
Celse ne parle pas ensuite des chrétiens confirmés lorsqu’ils se présentèrent hardiment devant les Juifs ( Act., IV, 13), et qu’ils en reçurent toutes sortes de mauvais traitements pour la doctrine de leur maître, jusqu’à ce qu’enfin ils la scellèrent de leur sang.
** Il ne veut pas entendre Jésus faisant cette prédiction à S. Pierre : Quand tu seras vieux, tu étendras tes mains (Jean, XXI, 18, et 19) ; et ce qui suit : Ce qu’il disait, ajoute incontinent l’Écriture, pour marquer de quelle mort Pierre devait glorifier Dieu.
Il ne dit rien de S. Jacques, frère de l’apôtre S. Jean et apôtre lui-même qu’Hérode fit mourir par l’épée pour la parole de Jésus-Christ (Act., Xll, 2).
11 ne dit rien de S. Pierre ni des autres apôtres que les menaces des Juifs n’empêchèrent point de prêcher hautement l’Evangile, et qui ayant été fouettés, sortirent du conseil tout remplis de joie de ce qu’ils avaient eu l’honneur de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus (Act., IV, 13, et V, 41 ) ; ce qui surpasse de bien loin tout ce que les Grecs racontent de la fermeté et de la constance de leurs philosophes
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