Dans son livre « contre Celse » ,Origène donne les 2 meilleurs arguments en faveur du christianisme

Pour Origène, il y a au moins 2 arguments qui militent en faveur du christianisme 

qui peuvent nous convaincre davantage que des miracles Il s’agit de la vie vertueuse des chrétiens et de la rapidité de la diffusion de l’évangile  

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1) La vie vertueuse de celui qui est devenu chrétien  Le  plus illustre argument   qui prouve qu’une doctrine ne peut provenir que du ciel, est la transformation des personnes qui la suivent  S’il faut donc rapporter à Dieu des guérisons corporelles, à combien plus forte raison lui faut-il attribuer la guérison de tant d’âmes, ** .

 Il n’y a rien enfin de si admirable que la modération,   la retenue, la douceur, la bonté, l’humanité, que la doctrine de Jésus  produit en ceux  qui croient sincèrement ce qu’elle enseigne   ** 

On peut remarquer que cet argument ne prouve pas la divinité de Jésus mais nous interpelle sur l’action mystérieuse de l’esprit qui après s’être manifesté en Jésus s’est répandu dans son église jusqu’à maintenant 

  **  Quel miracle en effet qu’une église si perturbée  par l’inquisition, les scandales de la renaissance , les guerres de religion et autres méfaits   ait pu répandre jusqu’à maintenant  l’enseignement si humain , si universel,  de Jésus ! Cet argument est très fort  Non pour prouver la divinité de jésus Mais pour prouver l’action du saint esprit

 ** 2) La rapidité du succès du Christianisme répandus par des hommes incultes   

 Le rôle du saint esprit est aussi manifeste dans la Facon dont s’est répandu l’évangile  **  comment se fait il que, en si peu d’années, cette doctrine put se répandre   dans toutes les parties de la terre que nous connaissons, et qu’un  grand nombre de Grecs et de Barbares, de savants et d’ignorants, aient embrassé le christianisme, et qu’ils préfèrent  mourir que d’y renoncer 

Cela ne pouvait être que l’effet d’une vertu divine Ce n’était ni par la force de leur éloquence, ni par les autres artifices de la rhétorique ni de la dialectique, que les apôtres convainquirent  leurs auditeurs. Si Jésus avait choisi pour prédicateurs  des personnes d’une grande  sagesse, et dont les discours eussent été capables de plaire au peuple , sa doctrine n’aurait plus eu ce caractère de divinité **  Mais quand on voit des publicains et des pécheurs,  qui n’avaient pas la moindre teinture des lettres   

disputer hardiment contre les Juifs, de la foi que l’on doit à Jésus;  et porter même, avec succès, leur prédication au milieu des autres peuples  peut-on s’empêcher de demander d’où leur venait cette vertu de persuader les auditeurs ?   N’est ce pas la réalisation de la promesse que jésus  avait faite    Suivez-moi, et je vous ferai pécheurs d’hommes (Matth. IV, 19) D’où cette puissance divine qui se fait  voir dans l’action des  apôtres 

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