Introduction à l’écrit d’Origène « contre Celse »

Un régal que l’ introduction  du livre d’Origène où il résume les objections de Celse contre le christianisme 

Rien à voir avec les autres écrits contre les hérésies, 

quand les auteurs se cantonnent  à la description des hérésies et aux disputes internes entre les chrétiens 

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Dans ce traité d’Origène quelle érudition ! 

Il fait référence aux  Philosophes Grecs

 et montre comment dans l’empire romain étaient perçus les Chrétiens

 qui seraient des fauteurs de  troubles

 en enseignant une religion mystérieuse  et en rejetant tous les dieux de l’olympe

 C’est le temps des persécutions et on sait combien Origène en souffrit 

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Celse ,lui aussi un grand érudit ,critique les chrétiens 

-Selon lui, les chrétiens se cachent pour leur célébration et contreviennent aux lois de l’empire 

-Leur doctrine provient des juifs qui ne sont que  des barbares

 qu’on ne peut comparer aux  philosophes grecs ,

aux  prêtres égyptiens ou même aux  indiens 

-Selon lui, ils enseignent  une doctrine cachée et invoquent  des démons 

Dans son livre Origène lui répond longuement 

 « Il faut maintenant repousser l’injure qu’il fait à notre doctrine, l’appelant par diverses fois une doctrine cachée.  Qui est-ce, en effet, qui n’a point entendu parler de Jésus, né d’une vierge et mort sur une croix,  de sa résurrection, qui est l’objet de la foi de tant de personnes, du jugement à venir, où les. méchants doivent recevoir la punition de leurs crimes, et où les justes doivent être récompensés? Et le mystère de la résurrection des morts, n’est-il pas tous les jours dans la bouche des incrédules, qui en font le sujet continuel de leurs railleries? »  

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Il semble que Thivollier qui publia vers les années 1970

une  série de fascicules « toi qui cherches ,toi qui doutes » ,

lues par toute une génération de jeunes chrétiens 

 s’est fortement inspiré de cet œuvre d’Origène

 car on retrouve dans ces fascicules toutes les questions posées par Celse   

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Origène aborde vraiment beaucoup de  thèmes d’une façon très pédagogique 

mais pour quelques rares points ,il semble manquer d’assurance

Il hésite et s’embrouille 

Ainsi  quand il parle  de la  transmigration des âmes,  que croit il exactement ?

Les âmes sont elles préexistantes? 

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 Par contre il ne cherche pas des noises aux gnostiques 

Il ne parle pas de l’ogdoade et des tétrades de Valentin et consorts   et très peu des pneumatiques 

mais plutôt  des simples et des parfaits . Mais il y a comme la  tentation d’en parler 

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En outre il sait parfois avouer son ignorance

Ainsi à propos de la question d’ou vient le mal, il ne sait pas finalement que répondre

Cette façon de douter n’est pas banal chez nos théologiens dogmatiques 

Qu’ils en prennent de la graine .     

 

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