Actes de Jean (87-94) : Jésus se révèle à nous en fonction de ce que nous sommes

 1) Jésus se révèle à nous en fonction de notre personnalité,  de nos humeurs 

87.  Drusiané qui avait été ressuscitée  avait dit : “ Le Seigneur m’est apparu comme Jean, dans le tombeau, et comme un jeune homme…. ** 

 Jean raconte alors 

88 ” Mon frère Jacques me dit : “Jean, cet enfant qui est sur le rivage et qui nous appelle, que veut-il ?” Je lui dis : “Quel enfant ?” Lui de nouveau : “L’enfant qui nous fait signe.” Je lui répondis : “A cause de notre longue veille sur la mer, tu ne vois pas clair, mon frère Jacques.  Ne vois-tu pas l’homme debout, de belle apparence, au visage souriant ?” ** 89.Plus tard, il m’apparut à moi comme plutôt chauve de la tête, mais à la barbe épaisse, tandis qu’à Jacques il apparut comme un jeune homme ayant sa première barbe.   Souvent il m’apparaissait comme un homme petit, et d’autres fois comme s’étendant jusqu’au ciel. j’étais dans l’incertitude en moi-même et disais :  “Que veut dire cela ? ” 

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N’y a t il pas là une leçon pour nous

Nous comprenons Jésus en fonction de notre propre état d’âme

Parfois nous croyons, parfois nous doutons

parfois on reconnaît en Jésus un fils de Dieu

parfois nous ne reconnaissons en lui qu’un homme

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88. Jean dit «  Frères, vous n’avez éprouvé rien d’extraordinaire ni de paradoxal touchant l’impression que vous recevez relativement au Seigneur, puisque nous-mêmes, qu’il s’est choisis pour être ses apôtres, nous avons été souvent mis à l’épreuve. 

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Jésus aussi se révèle en nous

en fonction de notre avancement spirituel

Peut être veut il éprouver notre foi ?

2) Jésus s’est surtout révélé lors de la transfiguration 

La grande révélation pour les disciples eut lieu

le jour de la transfiguration

Jean y fait allusion dans le récit suivant

90. Une autre fois, il nous prend, moi, Jacques et Pierre, et nous emmène à la montagne où il avait coutume de prier, et nous avons vu en lui une grande  lumière…. … Moi donc, comme il m’aimait, je m’approche de lui doucement dans la pensée qu’il ne me voyait pas et je me tiens ayant vue sur ses arrières. Et je le vois n’étant absolument pas vêtu, dépouillé des vêtements que nous lui voyions d’ordinaire, et nullement un homme ; 

Jésus est dévêtu

Nu  

se révélant totalement à nous

retirant ces vêtements

 qui cachaient sa vraie personnalité

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Ses pieds étaient plus blancs que neige, si bien que le sol était rendu brillant de l’éclat des pieds ;  quant à sa tête, elle était appuyée contre le ciel, si bien que, pris de peur, je criai, et que lui, s’étant tourné un peu, m’apparut comme un homme, 

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