Epitre de Clément aux Corinthiens : Jésus le grand prêtre et les sacrifices du temple

Dans le verset 36,1de son épitre aux Corinthiens

 Clément affirme que Jésus est le grand prêtre

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XXXVI, 1. Telle est la voie, bien-aimés, où nous trouverons notre salut, Jésus-Christ, le grand prêtre qui présente nos offrandes, le défenseur et le secours de notre faiblesse 

. 2. Par lui nos regards peuvent fixer le plus haut des cieux, en lui nous voyons le reflet de la face pure et majestueuse de Dieu, par lui se sont ouverts les yeux de notre coeur, par lui notre intelligence obtuse et obscurcie s’épanouit dans la lumière, par lui le Maître a voulu nous faire goûter à la connaissance immortelle : «  

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Clément ajoute en citant l’épitre aux hébreux

Resplendissement de la gloire du Père, il est d’autant supérieur aux anges que le nom qu’il a reçu en héritage est incomparable au leur  » (Hé 1, 3-4).
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Jésus le grand prêtre 

Intéressant comme titre !

Les auteurs semble prudents

Ils n’osent pas trop parler du fils de Dieu comme dans les siècles suivants

Ainsi dans les « pseudo clémentine » Pierre lui même dit que Jésus est le prophète

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Bon !

Donc Jésus est grand prêtre

ah ! mais !

n’est ce pas le thème de l’épitre  aux hébreux attribuée à saint Paul  

qui écrit

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En effet, tout grand prêtre  pris du milieu des hommes est établi pour les hommes dans le service de Dieu, afin de présenter des offrandes et des sacrifice pour les péchés.

Il peut être indulgent pour les ignorants et les égarés, puisque la faiblesse est aussi son partage.

Et c’est à cause de cette faiblesse qu’il doit offrir des sacrifices pour ses propres péchés, comme pour ceux du peuple.(He 5,1-3)

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Clément continue

XL,il nous a prescris de nous acquitter des offrandes du culte, non pas n’importe comment et sans ordre, mais à des époques et des moments déterminés. 

3. Il a déterminé lui-même, en son souverain bon plaisir, 

 où et par quels ministres nous devions nous en acquitter, 

 afin que tout se passe saintement selon son bon plaisir, 

et soit ainsi agréable à sa volonté. 

 4. Aussi, ceux qui présentent leurs offrandes aux moments qu’il a fixés lui sont agréables et il les bénit ; car en suivant les ordonnances du maître, ils ne peuvent faillir. 

 5. Au grand prêtre des fonctions particulières sont confiées ; les prêtres ont leur place, les lévites leur service, le laïc les obligations des laïcs. 

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Clément rappelle que le culte du temple ne se faisait pas n’importe comment

et qu’il doit en être ainsi maintenant au sein de l’église

les évêques et les presbytres ne doivent pas être n’importe qui

et doivent rechercher sans cesse la volonté du père 

comme l’indique aussi l’auteur de l’épitre aux Hébreux

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Le  Christ,en  entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps;

Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché.

Alors j’ai dit: Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté.

C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus Christ, une fois pour toutes. (He 10,5-10)

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Le sacrifice pour les péchés 

Clément parle ensuite du sacrifice perpétuel  ou du sacrifice pour les péchés

XLI, 2. Ce n’est point partout, frères, qu’on offre le sacrifice perpétuel, ou un sacrifice votif, ou pour les péchés et les fautes, mais seulement à Jérusalem. Et là encore, ce n’est pas n’importe où qu’on l’offre, mais face au sanctuaire, sur l’autel, non sans que l’offrande ait d’abord été soigneusement examinée par le grand 

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Ce passage  semble avoir été écrit par un prêtre du temple de Jérusalem

à une époque ou le temple n’était pas détruit

 Certes Clément était  un juif qui connaissait bien le culte du temple

mais il a  écrit sa lettre

quand il fut évêque de Rome entre 90 et 101

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N’avons-nous pas là comme les prémices d’un théologie de la rédemption

amorcée dans l’épitre aux hébreux

et quand Clément parle de Jérusalem, il pense

comme l’auteur de l’épitre aux Hébreux

au Christ du Golgotha

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«  tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés,

lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, (He 10,11-12)

Cet article a été publié le 2 août, 2011 à 7:54 et est catégorisé sous Clement de Rome. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.