Epître de Clément de Rome aux Corinthiens
Cette lettre aux Corinthiens fut écrite vers les années 100
au moins 40 ans après celle de Paul
qui avait alors sévèrement réprimandé
ces chrétiens qui pour la plupart
étaient des esclaves qui travaillaient
dans le célèbre port de la ville
Ils étaient vraiment trop turbulents !
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Suite à cette semonce de Paul
les Corinthiens ont dû
s’améliorer
car d’après Clément
elle était devenue une communauté modèle
Vous agissiez en tout sans acception de personnes, vous marchiez dans les commandements de Dieu, vous obéissiez à vos chefs, vous rendiez à vos anciens l’honneur qui leur est dû
II, 1. Tous, vous vous montriez humbles, exempts de jactance, plus prompts à obéir qu’à commander, plus heureux de donner que de recevoir.
Les viatiques du Christ vous suffisaient et c’est à eux que vous appliquiez votre esprit ;
oui, vous teniez ses paroles soigneusement gravées dans votre cœur
et ses souffrances étaient devant vos yeux.
Ce sont les souffrances de Jésus
méprisé, flagellé, conspué
qui avaient sans doute séduit les esclaves corinthiens
Eux aussi comme Jésus
étaient méprisés, conspués.
La méditation sur la passion
avait dû les séduire
ils sont devenus chrétiens
mais alors
mais alors
quelle communauté turbulente !
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2. C‘est ainsi qu’une paix profonde et féconde vous avait été donnée avec un désir insatiable de faire le bien ; et une abondante effusion de l’Esprit-Saint s’était répandue sur tous.
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….5. Vous étiez sincères, simples, sans rancune.
6. Toute sédition, tout schisme vous faisait horreur. Vous pleuriez sur les fautes de votre prochain ; ses défaillances étaient les vôtres, selon vous
Les commandements et les préceptes du Seigneur étaient écrits sur les tables de votre coeur.
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ah oui !mais la nature est revenue au galop
les disputes recommencent
et cette fois ci
ce ne sont plus les travailleurs du port
qui semble poser des problèmes
mais les responsables
qui s’oppose à l’enseignement des presbytres
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III 4. Aussi, adieu la justice et la paix, puisque désormais chacun a délaissé la crainte de Dieu, obscurci le regard de la foi ; personne ne marche plus dans les commandements de Dieu, personne ne mène une vie digne du Christ, mais chacun marche selon les désirs de son coeur pervers, nourrissant en lui la jalousie ennemie de toute justice et de toute piété, par laquelle » la mort est entrée dans le monde «
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La pénitence
VII, 1. En vous écrivant tout cela, bien-aimés, nous ne faisons pas que vous réprimander, nous nous avertissons aussi nous-mêmes, car nous sommes dans la même arène et le même combat nous attend.
2. C‘est pourquoi laissons là toutes les préoccupations vaines et inutiles et revenons à la règle glorieuse et sainte de la tradition ; 3. et voyons ce qu’approuve, ce qu’aime, ce qu’agrée celui qui nous a faits.
4. Fixons nos regards sur le sang du Christ et apprenons combien il est précieux aux yeux de Dieu son Père : répandu pour notre salut, il a offert au monde entier la grâce de la pénitence.
5. Parcourons tous les âges et nous verrons que, de génération en génération, le Maître » a laissé place à la pénitence » (Sg 12, 10) pour tous ceux qui ont voulu se convertir à lui.
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VIII, 1. Les ministres de la grâce de Dieu, sous l’inspiration du Saint-Esprit, ont parlé de pénitence ;
IX, 1. Aussi, soumettons-nous a sa magnifique et glorieuse volonté, faisons-nous suppliants, lui demandant à genoux sa pitié et sa bonté ; et, recourant à ses miséricordes, abandonnons les vaines préoccupations et la jalousie qui mène à la mort.
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