Cyprien compare la faute des Apostats et celle des Hérétiques
Cyprien écrit son traité sur « l’unité de l’église »
aussitôt après la persécution de Dece
quand nombreux furent ; les apostats
qui ,par peur, avaient renié leur foi
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Aussitôt se levèrent des « purs »
des extrémistes
des intransigeants
des intégristes
qui eux avaient souffert pour leur foi
ou qui avaient su éviter la persécution
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Ceux là ,
au nom de la pureté
devinrent schismatiques ou hérétiques
en voulant chasser les « lapsi » qui avaient succombé ;
Ce furent en particulier
Novatien et ses disciples
ou les montanistes de Tertullein
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Il est vrai que Cyprien aussi s’était caché
pour éviter la persécution
il est vrai que lui aussi était un intransigeant « un pur »
mais il ne voulait pas de schisme
il voulait l’unité
et n’exigeait que des lourdes pénitences de la part des lapsi
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Les schismatiques et les hérétiques
Ce crime est pire que celui des apostats qui, admis à la pénitence, cherchent à fléchir la justice du Ciel par leurs expiations.
Chez ceux-ci on cherche l’Église, on implore son pardon ;
Chez les hérétiques on lui résiste en face.
Un apostat a pu céder à la violence ;
l’hérétique, de son plein grés persévère dans le crime.
En succombant dans la persécution, on ne nuit qu’à soi-même ;
En se mettant à la tête d’une hérésie ou d’un schisme, on entraîne la multitude et on la trompe.
Dans le premier cas, il n’y a danger que pour une seule âme,
Dans le second, que d’âmes se perdent !
Celui qui tombe comprend sa faute, il la déplore amèrement ;
mais l’hérétique se glorifie de son crime, il s’y complaît,
il sépare les enfants de la mère, les brebis du pasteur,
il profane les’ sacrements institués par Dieu lui-même.
Le premier ne pèche qu’une fois, le second tous les jours.
Enfin l’apostat peut encore recevoir la palme. du martyre et par suite la couronne céleste ;
mais le sectaire, mis à mort hors de l’Église, n’a droit à rien.
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Le baptême une seule source
Quel est donc la valeur du baptême des schismatiques ?
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. Il ne peut y avoir qu’un baptême, et eux pensent pouvoir baptiser
; loin de laver les fautes, ils les multiplient.
Une telle génération donne des enfants, non à Dieu, mais au démon.
Nés du mensonge, ils n’ont aucun droit aux promesses de la vérité ;
issus de la perfidie, ils perdent la grâce de la foi.
Peuvent-ils compter sur, la paix ceux qui, aveuglés par l’esprit de discorde,
ont ruiné la paix du Seigneur ?
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