Cyprien et les lapsi . Comment se comporter avec les lapsi ?
1) Faut il pardonner et être miséricordieux ?
Un mal nouveau a paru parmi nous; et, comme si la tempête de la persécution n’avait pas causé assez de désordres, une peste agréable et trompeuse s’est glissée parmi les fidèles, sous le nom spécieux de pardon, et de miséricorde.
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Malgré l’Évangile et la loi de Dieu, il se trouve des téméraires qui accordent la. paix, et la communion à des pécheurs non préparés : inutile et fausse paix, pernicieuse à ceux qui la donnent, inutile à ceux qui la reçoivent. Ils n’exigent pas des malades la patience et la satisfaction, qui sont pourtant les seuls remèdes efficaces. Aussi la pénitence est bannie du coeur des chrétiens, et on leur fait perdre le souvenir des crimes les plus énormes..
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Comme bien souvent,
ce sont les meilleurs
les plus courageux
qui sont prêts à pardonner
Ils ont souffert
et comprennent mieux ainsi
que des plus faibles ont pu céder
devant la souffrance
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Cyprien en convient
mais il juge quand même que
les lapsi ne retrouveront vraiment ma paix et la dignité
qu’en faisant pénitence
2) Nécessité de la pénitence
Nous croyons, à la vérité, que les mérites des martyrs et les oeuvres des justes peuvent beaucoup auprès du souverain juge; mais ce ne sera que pour le jour du jugement, lorsque, à la fin du monde, les chrétiens comparaîtront devant le tribunal du Christ.
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Les martyrs veulent pardonner
mais c’est à Dieu de pardonner ! Si quelqu’un est assez téméraire pour prévenir le temps; si, contre le commandement du Sauveur, il croit pouvoir accorder le pardon aux coupables, qu’il sache, qu’au lieu de leur être utile, il leur est au contraire très-nuisible. …C’est irriter Dieu que de ne pas lui obéir; de croire qu’on peut se passer d’implorer sa miséricorde et pardonner à sa place.
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Comment savoir si Dieu se charge d’accomplir les promesses faites par les hommes? Moïse prie pour les péchés du peuple et pourtant il ne peut obtenir la grâce des pécheurs. A peine Jérémie veut-il prier pour les péchés du peuple, que le Seigneur lui répond : Ne prie pas pour ce peuple, ne m’adresse pas de supplications en sa faveur, car je ne l’exaucerai pas quand il criera vers moi, au jour de l’affliction (Jér., VII).
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