Grégoire le thaumaturge : élève d’Origène

Ce Grégoire

 naquit à Néo-Cesarée dans le Pont

vers 213

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Il laissa peu d’écrits

On le connait donc peu

mais une femme  Macrine

la grand mère de Grégoire de Nysse et de Basile

l’avait connu

et ne cessait de le louer

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Grégoire de Nysse

ainsi informé écrit donc

« la vie de Grégoire le thaumaturge »

devenu célèbre pour ses miracles

et son esprit missionnaire

cliquez ICI

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Certes Grégoire de Nysse ne tarit pas d’éloges

pour son homonyme

comparant Le thaumaturge à Abraham , Moise, Joseph, Elie, Salomon 

mais surtout

et c’est le  plus intéressant

il nous dit qu’il fut l’élève d’Origène à Césarée de Palestine  pendant 5 ans

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Abandonnant toute étude de la philosophie païenne, il se rend  près de celui qui, en ce temps-là, était le guide de la philosophie des chrétiens –

c’était Origène, dont le renom est grand par ses écrits. Il montrait ainsi non seulement son amour de la science et du labeur, mais aussi l’équilibre et la mesure de son caractère. Bien qu’il fût rempli d’une si grande sagesse, il ne dédaigna pas de recourir à un autre maître pour les sciences divines. Lorsqu’il eut passé auprès du maître le temps qu’il fallait pour acquérir (Vita 16) 

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Ce Grégoire est donc un digne représentant de l’esprit d’Origene

esprit dégagé de tout préjugés

esprit modéré se reposant sur la raison

voir « Les principes d’Origène »

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Un autre élève d’Origène

Denys d’Alexandrie

eut ainsi une vision

… Une vision envoyée par Dieu survint qui me fortifia, et une parole se fit entendre à moi  « Prends tout ce qui te tombera sous la main, car tu es capable de redresser et d’examiner chaque chose, et cela a été dès le commencement la cause de la foi. » Eusebe HE VII,7) 

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de meme  le thaumaturge recherche la vérité en toute simplicité   

 ce Grand, ayant assidûment fréquenté la philosophie païenne, fut amené à la connaissance du christianisme par cela même grâce à quoi l’hellénisme s’assure une influence auprès de la plupart. Abandonnant la religion erronée de ses pères, il cherchait la vérité de ce qui est, ayant appris de la réflexion même des païens l’inconsistance des doctrines grecques.  

 Lorsqu’il vit en effet que la philosophie, aussi bien celle des Grecs que celle des barbares, était divisée en conceptions différentes touchant les opinions sur le divin, et que les tenants de ces doctrines ne s’accordaient pas entre eux et rivalisaient pour faire prévaloir chacun sa propre opinion au moyen de l’habileté de leurs discours,  il abandonna ceux-ci, qui s’excitaient les uns contre les autres comme dans une guerre civile, et il s’attache à la parole ferme de la foi, qui prévaut sans aucun raffinement du discours ni artifice de l’art, mais est annoncée également à tous grâce à la simplicité de ses paroles (Vita10) 

 

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