Mélanie une femme extrêmement riche qui donna tous ses biens

C’est au cours du 4é siècle  que Mélanie

d’après « l’histoire lausiaque » de Palladius

vécut à Jérusalem en aidant les moines du désert  

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Mélanie était  la fille d’un ex-consul, et la femme d’un homme très honorable Devenue veuve à l’âge de vingt-deux ans, elle fut favorisée de l’amour divin, après avoir fait nommer un tuteur à son fils, pris tous ses meubles et  fit voile rapidement vers Alexandrie 

**  Et de là, après avoir vendu ses biens matériels et les avoir monnayés en or, elle pénétra dans la montagne de Nitrie, se rencontrant avec les pères, 

 Et elle séjourna près d’eux jusqu’à la moitié d’une année, circulant à travers la solitude et visitant tous les saints.  Puis  avant fondé à Jérusalem un monastère, elle y passa vingt-sept ans, ayant là un couvent de vierges. 

 Avec elle vécut le très noble Rufin d’Italie, de la ville d’Aquilée, ayant le même caractère et plein de fermeté, plus tard jugé digne de la prêtrise. Il ne se trouvait pas parmi les hommes un plus instruit et plus modeste que lui. [6] Tous deux accueillant durant ces vingt-sept ans, ceux qui, dans un but de prière, étaient de passage à Jérusalem, évêques, moines, vierges, ils édifièrent, aux frais de leur maison, tous ceux qui étaient de passage,. 

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C’était la trente-septième année que donnant l’hospitalité, elle a subvenu de ses propres frais à des églises, à des monastères, à des étrangers et à des prisons, ceux de sa famille, son fils lui-même et ses propres intendants, lui fournissant de l’argent. 

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Son fils eut à son tour une fille

la jeune Mélanie

qui, elle aussi ,vendit tous ses biens

pour vivre  non dans un pauvreté extrême

comme les athlètes du désert

mais en communauté

 mariée à treize ans et ayant vécu sept ans avec son mari, à vingt, elle renonça au monde

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— elle s’était astreinte elle-même à un tour du service journalier de ses servantes, qu’elle a rendues ses compagnes d’ascétisme.

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On ne peut qu’être étonné par l’immense richesse de Mélanie 

et sa volonté de vivre une vie différente dans l’esprit de l’évangile

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elle envoya par mer en Orient, en Egypte et en Thébaïde dix mille pièces de monnaie,  à Antioche et à ses dépendances dix mille pièces, 

en Palestine quinze mille pièces…  Et elle affranchit les huit mille esclaves qui voulurent  Puis, ayant vendu ses possessions des Espagnes, d’Aquitaine, de Tarraconaise et des Gaules, s’étant réservé les seules de Sicile, de Campanie et d’Afrique, elle les consacra à un entretien de monastères 

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Bien lui en prit,

 car a peine avait elle tout donné

que les barbares envahirent Rome et détruisirent le ville

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Tout ce qu’elle donna  et son quadruple, elle l’arracha, pour dire ainsi devant Dieu, de la bouche du lion Alaric, grâce à sa foi personnelle.

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 On est loin de l’image des moines et des moniales

associables

malpropres, ignares

couverts de vermines

ou passant leur vie

debout sur une colonne

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Voilé plutôt des moines qui ont la joie de vivre  en communauté

 pauvrement,dans le respect et l’amour les uns des autres

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