Théodoret de Cyr : les athlètes du désert
Dans son « histoire des moines de Syrie »
Theodore de Cyr se plait à raconter
pour édifier
les exploits athlétiques de certains ascètes vivants dans le désert
C’est spectaculaire !
Inhumain !
Pas croyable !
tel l’exploit bien connu
de Siméon le stylite
qui resta une partie de sa vie assis en haut d’une colonne
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C’est véridique !
C’est authentique !
On peut encore visiter les ruines d’une église
bâtie ultérieurement prés de la colonne
à l’usage des pèlerins venus vénérer le saint
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Siméon n’est pas le seul
et il en a des tas et des tas comme lui
Maron ,Abrahames ,Jacques …
C’est à celui qui fera le plus d’excentricité
ce que Théodoret n’approuve pas toujours
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On peut se demander
ce qui pouvait les inciter
à ces combats qui dépassaient la nature humaine
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Voilà ce qu’en dit Théodoret dans «son histoire des moines de Syrie »
au chapitre 31
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les saintes écritures leur avait appris, lorsqu’elles chantent avec le grand David
« Seigneur mon Dieu ,tu es si grand …
tu te revêts de gloire et de majesté
quand tu t’enveloppes de lumière comme d’un manteau
ou
« La grâce est répandue sur tes lèvres »
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C’est aussi ce que dit la sainte épouse dans le cantique des cantiques
ton nom est un parfum qui se répand (31,19)
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Théodoret raconte ces exploits
mais finalement
il le dit,
il le rappelle
ce qui compte ce ne sont pas ces exploits
qui prouve cependant l’intensité du désir de Dieu
chez ces moines fougueux.
Ce qui compte c’est la charité
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la preuve évidente de la charité pour Dieu, c’est la pratique des lois divines
« celui qui m’aime gardera les commandements » dit le Christ « 31,21)
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