Caractère de Julien l’apostat selon Ammien Marcellin et selon Grégoire de Nazianze
le caractère de Julien selon Ammien dans son histoire de Rome 22,5
25,4 (1) Julien mérite d’être compté sans doute au nombre des plus grands caractères par ses nobles qualités et par les grandes choses qu’il accomplit.
il s’imposait des restrictions en fait de nourriture et de sommeil,
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21,2 (1) À Paris, un jour, Julien, qui n’était encore que César, se livrait dans le champ de Mars à quelque exercice militaire. Son bouclier, sur lequel il frappait, se disloqua, et il ne lui en resta dans la main que la poignée, qu’il tint ferme. Les assistants paraissaient alarmés de cet incident, qu’ils prenaient comme un mauvais présage: « Rassurez-vous, leur dit Julien, je n’ai pas lâché prise. »
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(7) Son intelligence était aussi vaste que saine.
. Il possédait au plus haut degré l’art de gouverner et de faire la guerre.
II se piquait d’être affable, ne montrant de réserve que ce qu’il en faut pour être respecté.
Jeune par l’âge, il était déjà vieux par les vertus.
Il était amoureux de toutes les sciences, et juge irrécusable en presque toutes.
sa maxime favorite était que le sage doit s’occuper de l’âme sans se soucier du corps.
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(8) Il brilla par de hautes qualités dans l’administration de la justice
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Après m’être étendu sur ses bonnes qualités, je dois revenir sur ses défauts,
Il n’était pas exempt de légèreté, mais en revanche il permettait qu’on le reprît quand il était dans son tort.
C’est dans cet esprit que, sentant bien souvent le sang-froid lui manquer, il permettait aux préfets, ou à ses assesseurs, de l’avertir de ses entraînements de vivacité, se montrant toujours affligé de ses écarts, et reconnaissant des remontrances.(22 9)
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Il laissait trop courir sa langue, et ne connaissait pas le prix du silence.
Il y avait dans son culte plus de superstition que de religion véritable..
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Le caractère de Julien selon Grégoire de Nazianze dans ses discours 4 et 5 contre Julien
Grégoire avait connu Julien quant ils étaient tout deux étudiants
ce qui me frappa c’était l’inégalité de son caractère
je ne présageais rien de bon de ce cou branlant
,de ces épaules remuantes et tressautantes ,
de ces yeux agités qui se dirigeaient partout ,
de ce regard exalté
de ces pieds chancelants qui ne tenaient pas en place ..
de ces grimaces ridicules .
.de cette parole hachée( 5,23)
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Curieux ! Cette description nous fait penser à Sarkozy
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en un certain point il restait maitre de lui en tenant à sa décisions d’utiliser l’artifice
et il recourait à la ruse pour nous perdre ,
mais quand sa colère débordait il ne pouvait plus dissimuler sa méchanceté et il usait de la persécution ouverte …(4,85)
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