Grégoire de Nysse émerveillé devant un monde magnifique

On nous montre  trop souvent

à la télévision

de notre temps 

que des horreurs

des enfants affamés

des femmes en pleurs

des hommes en guerre

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L’art contemporain

malheureusement

étale aussi nos malheurs, nos contradictions

nos tristesses

une terre en détresse

polluée

désertée

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Au cours du 4é siècle

un poète 

un chrétien

qui plus est.. éloquent

Grégoire de Nysse 

décrit quant à lui

dans son livre sur « la création de l’homme »

un monde merveilleux

beau

créé par Dieu

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Chaque chose reçut la beauté qui lui revient :

 le ciel, l’éclat des astres,

 la mer et l’air, les animaux qui y nagent ou qui volent,

 la terre, la diversité des plantes et des troupeaux, tous ces êtres qui reçoivent ensemble leur vitalité de la volonté divine et que la terre mit au monde dans le même instant *(chap 1).

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Maintenant

on méprise ce monde  

Les yeux rivés sur un i’pod

nous ne savons plus regarder

la nature qui nous entoure

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La terre qui avait fait germer en même temps les fleurs et les fruits était remplie de splendeurs ;

 les prairies étaient couvertes de tout ce qui y pousse.

 Les rochers et les sommets des montagnes, les versants des coteaux et les plaines, tous les vallons se couronnaient d’herbe nouvelle et de la magni­fique variété des arbres ;

 ceux-ci sortaient à peine de terre que déjà ils avaient atteint leur parfaite beauté. Naturellement toutes choses étaient dans la joie ;

 les animaux des champs amenés à la vie par l’ordre de Dieu bondissaient dans les taillis par troupes et espèces.

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Dans les trains

rares sont encore les personnes qui regardent le paysage

les yeux  rivés à leur écran

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Les oreilles collées aux téléphones

nous ne savons plus écouter

la musique du monde 

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Partout les couverts ombragés retentissaient du chant harmonieux des oiseaux.

 L’on peut aussi imaginer la vue qui s’offrait aux regards

sur une mer encore paisible et tranquille dans le rassemblement de ses flots ;

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Dans les petits ports de plaisance

l’étalage du luxe et des yachts

narguent les pauvres  

et ailleurs la mer est souillée par le pétrole 

ou des algues vertes

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 Les ports et les abris, qui s’étaient creusés d’eux-mêmes le long des côtes selon le vouloir divin,

 joignaient la mer au continent.

 Les mouvements paisibles des vagues répondaient à la beauté des prés,

 faisant légèrement onduler le sommet des flots sous des souffles doux et bienfaisants

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