Basile de Césarée : Une doctrine sociale

 Dans son « homélie contre les riches »

Basile de Césarée

au cours du 4é siècle après J.C

donne déjà un embryon de la doctrine sociale de l’église

que l’on retrouvera dans la célèbre encyclique de Léon XIII

« rerum novarum » publié en 1891

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La terre est à tous  

Que chacun ait ce qui est nécessaire, pour que tous les hommes partagent également les biens de la terre et puissent fournir à leurs besoins.

Celui donc qui aime son prochain comme lui-même,

ne doit rien avoir plus que son prochain :

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c’est un devoir de vêtir celui qui est nu, de donner du pain à celui qui a faim, d’ouvrir votre maison aux étrangers; d’être le père des orphelins,d’avoir compassion de tous les misérables,

Des hommes s’approprient et retiennent dans leur sein ce qui est commun ;

ils prétendent posséder seuls ce qui appartient à un grand nombre.(homélie en temps de famine)

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La justice

 Quoi ! vous revêtez des murailles , et vous n’habillez pas un homme ?

 vous décorez des chevaux, et vous ne vous embarrassez pas que votre frère soit couvert de baillons ?

 vous laissez pourrir votre blé, et vous ne nourrissez pas des malheureux qui périssent de faim ?

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Le jugement

. Vous n’avez pas eu compassion des autres ; on n’aura point compassion de vous

. Vous avez refusé du pain; vous n’obtiendrez pas la vie éternelle.

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Le nécessaire et non le superflu  

L’argent vous a été donné pour subvenir aux besoins de votre vie,

 et non pour vous porter au crime;

A quoi vous sert, je vous le demande ,

 de montrer votre main, parce qu’un beau diamant y brille ?

Cet article a été publié le 29 décembre, 2011 à 6:55 et est catégorisé sous Basile de Césarée, Economie et Politique internationale. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.