Basile de Césarée : L’Hexaméron(1) . les fondements de la terre

Après  avoir présenté dans sa première homélie sur l’hexaméron

l’auteur du récit biblique

et l’auteur de la création

Basile est déjà fortement embarrassé

par la question suivante

La terre est elle posée sur un socle  ?

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Ces discussions superflues servent peu à l’édification des fidèles

 Je vous exhorte donc à laisser là toutes ces recherches, à ne pas examiner non plus sur quoi la terre est fondée.

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 Car si vous dites que toute la largeur de la terre repose sur l’air

 vous ne pourrez expliquer comment l’ether aussi déliée

 résiste accablée sous un si grand fardeau ,

 comment elle ne se dérobe pas de toutes parts,

 en s’élevant au-dessus de la masse qui l’écrase.

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Si vous supposez que l’eau est répandue au-dessous de la terre,

 il vous faudra chercher comment un corps pesant et compact ne s’enfonce  pas dans  l’eau,

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D’ailleurs autre embarras : quelle sera la base de l’eau? sur quel appui solide portera son dernier fond ?

. Par là nous tomberons dans l’infini, en imaginant sans cesse de nouvelles bases et de nouveaux fondements pour soutenir ceux que nous aurons trouvés:

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 Ainsi mettez des bornes à votre imagination ,

 Les limites de la terre sont dans la main de Dieu (Ps. 94. 4.)

C’est le parti le plus sûr pour régler notre esprit , et le plus utile à ceux qui nous écoutent.

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Transportez votre admiration à la sagesse de Dieu qui a ainsi disposé les choses.

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Si nous voulions parcourir les opinions de tous les philosophes , nous tomberions dans leurs folies et leurs rêveries. Laissons-les donc se réfuter les uns les autres ; pour nous , renonçant à découvrir les essences des choses , tenons-nous en à ce que dit Moïse : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.

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 Glorifions le plus excellent des ouvriers pour l’art et la sagesse qui règne dans ses ouvrages

 par la beauté des objets visibles ,

Concevons combien il. est grand , infini , au-dessus de toutes les idées que nous pouvons avoir d’une puissance.

 

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