Hypathie d’Alexandrie et Emilie égérie de Voltaire

  Tout le monde a entendu parler d’Emilie

l’égérie de Voltaire

qui au 18 és

épata tout le monde

en traduisant les œuvres de Newton

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Une femme encore plus extraordinaire

pour sa sagesse

et ses connaissances

vécut au 4é siècle à Alexandrie

ce fut Hypathie

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 Il y avait à Alexandrie une femme du nom d’Hypatie ;

  elle était parvenue à un tel degré de culture qu’elle surpassait sur ce point les philosophes,

 qu’elle prit la succession de l’école platonicienne à la suite de Plotin

 c’est pourquoi ceux qui, partout, voulaient faire de la philosophie, accouraient auprès d’elle.

…Eelle n’avait pas la moindre honte à se trouver au milieu des hommes ;

 car du fait de sa maîtrise supérieure, c’étaient plutôt eux qui étaient saisis de honte et de crainte face à elle 

(Socrate le scolastique HE VII,14)

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L’évêque Synosius

 qui l’admire

lui écrit plusieurs fois

pour obtenir des  instruments de physique 

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Je suis assez malheureux pour avoir besoin d’un hydroscope.

Faites-m’en donc faire un, je vous prie. (lettre 52 de Synosius )

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un autre fois synosius  offre à un ami un astrobale

 qu’il a fait lui m^me avec les conseil d’Hy^pathie

 

La vénérable philosophe dont je suis le disciple m’a aidé de ses conseils, et l’ouvrage a été exécuté par ceux qui sont le plus habiles dans mon pays à travailler l’argent.( Synosius à Paeonius)

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Les moines de la region

décidèrent de la prendre à partie

à cause de l’enseignement qu’elle donnait

 

« Contre elle alors s’arma la jalousie ;

,Il y eut contre elle une calomnie chez le peuple des chrétiens

donc des hommes excités, à la tête desquels se trouvait un certain Pierre le lecteur, montent un complot contre elle et guettent Hypatie qui rentrait chez elle :

 la jetant hors de son siège, ils la traînent à l’église

, et l’ayant dépouillée de son vêtement, ils la frappèrent à coups de tessons 

 Ce qui ne fut pas sans porter atteinte à l’image de Cyrille d’Alexandrie

 car c’était tout à fait gênant, de la part de ceux qui se réclamaient du Christ que des meurtres, des bagarres et autres actes semblables soient cautionnés par le patriarche.

(Socrate le scolastique HE VII,14)

Cet article a été publié le 21 janvier, 2012 à 13:58 et est catégorisé sous Histoire de l'eglise. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.