J. Chrysostome : Le corps du Christ à la messe et sur la croix
Dans son homélie 46,2 sur l’évangile de jean
J. Chrysostome
nous stupéfie
en parlant du pain eucharistique
d’une façon vraiment trop réaliste
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il s’est donné à toucher, à manier, à manger, à broyer avec les dents,
à absorber de manière à contenter le plus ardent amour.
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Il en rajoute dans son Homélie 24
sur la première épître au Corinthiens de saint Paul
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. Ce corps a été cloué sur la croix, ce corps a été déchiré par les fouets,..
Ce corps, attaché à la croix, a fait que le soleil a détourné ses rayons;
C’est par ce corps que le voile du temple a été déchiré,
le voilà ce corps qui a été ensanglanté, percé d’une lance
d’où ont jailli deux sources salutaires pour le monde,
une source de sang, une source d’eau.
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Ce même corps, il nous l’a donné pour le posséder, pour nous en nourrir, preuve d’un ardent amour;
car ceux que nous aimons d’un vif amour, nous voudrions les manger
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5. Ce corps était couché dans une crèche, et les mages lui ont apporté leur vénération.
Des hommes sans foi , des barbares ont quitté leur patrie, leur maison ; ils ont fait un long voyage, et ils sont venus, avec crainte et tremblement, l’adorer. Ces hommes qui ne voyaient qu’une crèche , une cabane, rien qui ressemble à ce que vous voyez aujourd’hui, se sont approchés, tout saisis de respect et de crainte;
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Ce qu’il y a dans l’univers de plus précieux, vous le voyez sur la terre? et non seulement vous le voyez, mais vous le touchez : mais vous faites plus encore, vous vous en nourrissez, vous le recevez, vous l’emportez dans votre demeure?
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