J Chrysostome : La fraction du pain est un signe de communion
La fraction du pain
En souvenir de la céne
les premiers chrétiens se rassemblaient régulièrement
au cours d’un repas
qu’il nommaient
« la fraction du pain »
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Au 4é siècle saint Jean Chrysostome
préfère parler d’un « mystère redoutable »
ce que nous mêmes
nous nommerons la messe
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Mais J. Chrysostome
en insistant trop sur le sens du sacré
ne fait il pas une erreur ?
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Le corps du Christ n’est pas le pain
Le corps du christ c’est le pain partagé
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Le corps du Christ c’est l’église
c’est à dire l’ensemble des fidèles qui ont la même foi
en union avec le Christ
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Voilà le corps du Christ
et non le pain en soi
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J Chrysostome lui même le dit
dans son Hom. 24,2 sur la première épître aux Corinthiens de Paul
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Lorsque nous communions, nous lui rendons grâces
d’avoir rapproché de lui ceux qui en étaient éloignés
, d’avoir fait, des désespérés, des athées de ce monde,
un peuple de frères, de cohéritiers du Fils de Dieu.
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Paul dit . « Le pain que nous rompons n’est-il pas la communion du corps du Christ? »
Pourquoi ne dit-il pas: la participation ?
C’est pour exprimer quelque chose de plus, pour indiquer une intime union;
car il n’y a pas seulement participation, partage, il y a union.
De même que ce corps est uni au Christ, de même, nous aussi, par ce pain, nous sommes unis à Jésus-Christ même.
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Que parlé-je, dit-il, de communion? Nous sommes précisément ce corps même.
Qu’est-ce que le pain? le corps du Christ.
Que deviennent les communiants? le, corps du Christ;
non pas une multitude de corps, mais un corps unique.
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Nous tous ensemble; et avec le Christ, nous ne faisons qu’un tout.
Aussi l’apôtre a-t-il ajouté : « Parce que nous participons tous à un même pain ».
Eh bien, maintenant, si nous participons tous au même pain ;
et si tous nous devenons- cette même substance, pourquoi ne montrons-nous pas la même charité ? Pourquoi, par la même raison, ne devenons-nous pas un même tout unique? C’est ce que l’on voyait du temps de nos pères : « Toute la multitude de ceux qui croyaient, n’avaient qu’un coeur et qu’une âme ». (Act. IV, 32.)
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