J.Chrysostome déplore l’incident des statues à Antioche

en 387

Suite à une augmentation des impôts

les habitants d’Antioche

se soulèvent en masse  

et renversent les statues de l’empereur et de sa famille 

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Grave !

L’empereur Théodose ne peut laisser passer

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J Chrysostome

pas encore évêque de Constantinople 

mais jeune prêtre à Antioche

désapprouve cette manifestation  

et prononce un série d’homélies

connues désormais sous le nom

des « homelies sur les statues »

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Dans la 2é  homélie  il s’ecrie

Ce peuple si doux, si bien réglé; ce peuple, comme un coursier généreux, dressé par un écuyer habile, si docile à la voix et à la main de ses chefs, est devenu tout à coup rebelle au point de se livrer à des excès inouïs et sans exemple.

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La douleur  m’accable ;.je ne puis que gémir et pleurer,

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Quoi de plus heureux naguère encore que notre ville ! quoi de plus malheureux aujourd’hui et de plus à plaindre !

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Semblables à des abeilles qui bourdonnent autour de leur demeure, on voyait tous les jours une foule d’habitants remplir et parcourir la place publique ; tous nos voisins admiraient cette immense multitude qui donnait la vie à notre cité.

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Maintenant , nous n’osons pas même nous montrer dans la place publique;

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Aussi les personnes libres sont-elles retenues et comme enchaînées au fond de leurs demeures avec leurs esclaves:

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 Qui a été arrêté aujourd’hui? qui a été traîné en prison? qui a subi le supplice? demandent-elles sans cesse avec inquiétude, désirant d’apprendre ces nouvelles, dans le plus grand détail

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Mais  Le chrétien a cet avantage sur les infidèles; qu’il supporte courageusement le malheur, et que, soutenu par l’espérance des biens futurs, il se met au-dessus de tous les maux de cette vie. Appuyé sur la pierre ferme, le fidèle ne peut être renversé par les vagues qui viennent l’assaillir.

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