Leon le grand et le canon 28 du concile de Chalcédoine

Pendant le concile de Chalcédoine

le pape Léon le grand fut ovationné

et la lettre qu’il avait envoyée à Flavien

servit de schéma pour la discussion des évêques

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Mais ensuite on lui dressa une embûche

semblant de rien

en catimini !

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Innocemment « ils » glissèrent un canon

qui allait avoir des conséquences considérables

dans la suite des relations entre les églises d’orient et d’Occident

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Le canon 28 de Chalcédoine

Les 150 évêques ont accordé que la nouvelle Rome ,

honorée de l’empereur et du sénat

 et jouissant des mêmes privilèges que l’ancienne ville impériale

 doit avoir les mêmes avantages

 dans l’ordre ecclésiastique

 et être la seconde après elle 

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Les objections de Léon le grand

Dés qu’il le sut

Léon le grand ne fit qu’un bond

et sortant de ses gonds

objecta

Il y a une différence  entre l’ordre temporel et l’ordre ecclésiastique

et l’origine apostolique d’une église

 sa fondation par les apôtres  

est ce qui lui assure un rang élevé dans la hiérarchie

….ces privilèges ont été fixés par le concile de Nicée  

(St Léon lettre 104)

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Le rang d’Alexandrie vient de l’évangéliste st Marc

et celui d’Antioche de saint Pierre (lettre 106)

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Et Léon d’ajouter

« Jamais ce canon n’ a été  porté …à la connaissance du siége apostolique (lettre 106)

Et ensuite Rome et l’occident ne l’ont jamais reconnu

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C’est possible

Cependant

depuis bien longtemps

Constantinople se comporte comme étant au premier rang en Orient

Ainsi J. Chrysostome s’ingérait déjà

dans les affaires des diocèses voisins

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La dernière  lettre du concile au pape

Avant de se séparer

nos évêques

pour une fois candides et tout sourire

diplomates ou hypocrites

opportunistes ou pragmatiques

écrivirent une longue lettre à Léon

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« tu as été pour nous l’interprète de la voix du bienheureux Pierre

 et à tous tu as procuré la bénédiction de sa foi …

et ..et

Nous avons confirmé le canon du concile des 150  pères

 lequel assura au siège de Constantinople le second rang après ton siège saint et apostolique

…Nous étions d’avis qu’il convenait  à un concile oecuménique  de le confirmer

 ,d’après les désirs de l’empereur 

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Comme c’est joliment dit

Avec onctuosité et respect

 

Cet article a été publié le 27 avril, 2012 à 9:44 et est catégorisé sous Conciles. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.