Siège d’Orléans par Attila :rôle de saint Aignan

1) Le siége d’Orléans selon Grégoire de Tours 

Attila, roi des Huns, ayant quitté la ville de Metz,

 vint mettre le siège devant Orléans, et tâcha de s’en emparer en l’ébranlant par le choc puissant du bélier

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Le rôle de saint Aignan

 Cette ville avait pour évêque le bienheureux Anian,..

 comme les assiégés demandaient à grands cris à leur pontife ce qu’ils avaient à faire, celui-ci, mettant sa confiance en Dieu, les engagea à se prosterner tous pour prier et implorer avec larmes le secours du Seigneur toujours présent dans les calamités

. Ceux-ci s’étant mis à prier, selon son conseil, le pontife dit :Regardez du haut du rempart de la ville si la miséricorde de Dieu vient à notre secours.

 Car il espérait, par la miséricorde de Dieu, voir arriver Aetius que, prévoyant l’avenir, il était allé trouver à Arles ; mais, regardant du haut du mur, ils n’aperçurent personne

….pour la troisième fois du haut du rempart,

 ils  aperçoivent de loin comme un nuage qui s’élève de la terre.

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Ce récit ressemble

au récit biblique

quand Elie, par 3 fois, dit à son serviteur 

« Regardes si les nuages arrivent à l’horizon »

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voilà Aetius qui arrive, voilà Théodoric, roi des Goths,

……renversant et repoussant l’ennemi.

 La ville ayant donc été délivrée par l’intercession du saint pontife, ils mettent en fuite Attila

 (Grégoire de Tours : Histoire des Francs livre 2)

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2) Le Siége d’Orléans selon Jornandès

Grégoire de Tours 

exalte l’intervention de saint Aignan

lors du siège d’Orléans   

Ce n’est pas le cas de Jornandès

qui, par contre, parle des devins convoqués par Attila

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Tandis que Attila s’approche d’Orléans

. Sangiban, roi des Alains, promet de se ranger du côté d’Attila,

 et de lui livrer la ville gauloise d’Orléans, où il se trouvait alors.

Aussitôt que Théodoric et Aétius ont connaissance de ses desseins,

ils se rendent maîtres de cette ville au moyen de grands ouvrages de terre, la détruisent avant l’arrivée d’Attila;

 et, veillant sur Sangiban, devenu suspect, ils le placent, lui et ses Alains, au milieu de leurs auxiliaires. …

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. Attila, engagea le combat en tremblant, vers la neuvième heure du jour,

 afin que, s’il était forcé de plier, l’approche le la nuit vint le secourir (Jornandès 37)

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Attila arriva à s’échapper

mais moins de 15 jours plus tard 

Il  était vaincu dans les Champs catalauniques 

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