« Le dialogue du sauveur » trouvé à Nag Hammadi : La sagesse créatrice
Saint Jean écrit dans son évangile
« Au commencement était le Verbe
Et le Verbe était Dieu
..tout fut par lui… »(Jn 1,1)
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Ce prologue de l’évangile
a sans doute été longuement médité par l’auteur
du « dialogue du sauveur » retrouvé à Nag Hammadi (NH 3,5)
qui écrit
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Le Verbe se tint debout,resplendissante de beauté et de lumière,
C’est lui qui règne sur tous les éons supérieurs et inférieurs.
Ceux-ci prirent des étincelles de lumière dans le feu et les dispersèrent dans le firmament du dessus et du dessous.
Toutes les œuvres, c’est d’eux qu’elles dépendent.
Ce sont eux qui sont au-dessus du ciel qui est en haut
et au-dessus de la terre qui est en bas
D’eux dépendent toutes les œuvres. »
Lorsque Jude entendit ces choses, il s’inclina avec révérence et rendit gloire au Seigneur.
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Lorsqu’un logos sortira de la Grandeur, il viendra sur ce qui soutient le ciel et la terre.
En effet, la terre ne bouge pas ; si elle bougeait, elle tomberait.
Mais il en est ainsi pour que la parole primordiale ne soit pas vaine,
puisque c’est elle qui a établi le monde, a habité en lui et en a pris l’odeur.
« Celui qui ne connaît pas la Sagesse (le logos ,le verbe ) ne connaît rien.
Si quelqu’un ne demeure pas debout dans les ténèbres, il ne pourra voir la lumière.
Si quelqu’un ne comprend pas de quelle manière advint le feu, il brûlera en lui, car il ne connaît pas sa racine.
Si quelqu’un ne comprend pas l’eau, il ne connaît rien
. À quoi donc lui sert-il alors d’être baptisé en elle ?
Si quelqu’un ne comprend pas de quelle manière advint le vent qui souffle,
il sera emporté par lui.
Si quelqu’un ne comprend pas de quelle manière advint le corps qu’il porte,
il périra avec lui.
Ce texte est limpide, réjouissant
Les solitaires de Nag Hammadi étaient de vrais contemplatifs
On est loin des disputes des théologiens vaseux
des siecles suivants
qui discutent sur la divinité du Christ et ses deux natures
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