Avit de Vienne dans son « histoire spirituelle » glorifie le rédempteur

Avit evêque de Vienne au cours du  5é siécle

commence une « histoire spirituelle »

par le récit de la création

mais son but n’est pas d’écrire un hexameron comme Saint Basile

qui décrit le monde avec admiration

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Son but est de parler du péché originel

de la faute d’Adam et Eve

pour exalter le rédempteur  venu nous racheter

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Ainsi il termine son 3é chant

Par un hymne en l’honneur du Christ

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Toi Christ puissant qui fait toujours miséricorde

Toi potier qui a le pouvoir de réparer cet argile périssable 

…toi qui trouve la drachme depuis longtemps cachée

grâce à la lampe allumée par la force de ta parole 

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La brebis qui a quitté son parc

et qu’une faute honteuse condamne à errer

,c’est toi le  pasteur qui daigne la chercher d’un pas alerte

C’est toi qui pardonne au fils prodigue

…C’est toi qui eut pitié jadis de cet homme trouvé par hasard sur la route

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Toi saint, lorsque t’étant fait chair ,

tu parcours ton chemin ,tu trouves ce corps brisé 

Tu ne le dédaigne pas (Chant III 360 ss)

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Avit né en 450

connaît évidemment  

les écrits sur le péché originel

et la grâce d’Augustin,  mort en 430

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Mais Avit n’est pas seulement théologien ou poète

Il est chrétien

Il connaît son évangile

La brebis perdue ,l’enfant prodigue , le bon samaritain

Cet article a été publié le 8 juin, 2012 à 10:38 et est catégorisé sous Gaule et France. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.