Avit de Vienne dans son « histoire spirituelle » parle du péché originel et du serpent

Avit ,évêque de Vienne

au cours du  5é siècle 

dans son « Histoire spirituelle » 

décrit la création du monde comme saint Basile

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Il vante ensuite la grandeur de l’homme comme Grégoire de Nysse

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Puis il s’attarde sur l’arbre de la connaissance

Et le péché originel comme Augustin

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L’arbre de la connaissance

 

Il est au milieu un arbre que vous voyez

Abstenez vous de porter la main sur lui

 et ne vous laissez pas entraîner par le désir irréfléchi  de connaître ce que le maître vous interdit

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Mieux vaut pour les gens heureux  ignorer ce qu’il est dangereux de connaître (Chant II,310)

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Interdiction étonnante, révoltante 

Interdiction incompréhensible

Comment peut on rejeter le savoir ?

Comment peux ton rejeter la gnose ?

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L’archonte

Les gnostiques ne comprennent pas

Cet interdit ne peut venir que de l’archonte

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Pour Avit comme pour Augustin

le péché originel n’est pas l’envie de connaître 

mais le fait de désobéir 

en  écoutant le  tentateur

qui est quand même l’ archonte des gnostiques 

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Avit écrit

un ange d’une audace orgueilleuse

 pensait  qu’il s’était fait lui même

et qu’il était ainsi son propre créateur (  Chant II,40)

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Cette fois ci ce n’est plus de la théologie

C’est du roman

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Le serpent s’avance …et arbore une apparence terrifiante et une beauté redoutable …

ses yeux étincellent de façon  effrayante  

… mais maintenant il feint d’être caressant …

Il se hâte vers le bois sacré

où les jeunes gens y cueillaient  joyeusement

 des pommes rouges sur un vert rameau

(Chant II139)

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Avit dans ces longs passages

où il décrit le serpent effrayant

et la splendeur du paradis

s’amuse

c’est sûr !

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Il  l’avoue

dans une lettre  destinée au fils de Sidoine Apollinaire  

« malgré mon devoir de rédiger des écrits sérieux et plus indispensables ,

je me suis pourtant amusé à écrire en suivant les règles poïétiques. »

Il se  divertit ainsi de sa charge épiscopale

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