Claudien Mamert poète et philosophe du 5é siécle

Mamert evêque de Vienne se rendit célèbre

pour avoir institué la fête des rogations

Il avait un frére prêtre

Claudien Mamert le poète et philosophe

décédé en 470

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Ce qui prouve une fois de plus que les responsables des églises

au  temps de la Gaule

étaient  issus de familles nobles et instruites 

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Sidoine apollinaire

lui-même de noble famille

lui-même ,écrivain  

lui-même devenu évêque

écrit à propos de Claudien Mamert

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Claudien  était plein de sagesse et de prudence, docte, éloquent, ingénieux,

 et le plus spirituel des hommes de son temps, de son pays, de sa nation ;

il fut toujours philosophe, sans jamais offenser la religion ;

 et, quoiqu’il ne s’amusât point à faire croître ses cheveux ni sa barbe,

 quoiqu’il se moquât du manteau et du bâton des philosophes,

 quoiqu’il allât même quelquefois jusqu’à les détester,

il ne se séparait cependant que par l’extérieur et la foi de ses amis les Platoniciens.

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Plein d’affectueux égards pour son frère aîné qui était évêque,

 il le chérissait comme un fils, et le vénérait comme un père.

 Celui-ci, à son tour, l’environnait de la plus haute considération,

 trouvant en lui un conseiller dans les jugements, un collaborateur dans ses églises,

 un procurateur dans ses affaires, un métayer dans ses domaines, un collecteur pour ses tributs, un compagnon dans ses lectures, un interprète dans ses explications, un ami dans ses voyages.

 C’est ainsi que tous deux, par une admirable rivalité, se rendaient les devoirs d’une confiance, d’une fraternité réciproque. 

(Sidoine Apollinaire Lettre IV,11)  

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