Patient (+480 ) évêque de Lyon

Patient fut évêque de Lyon entre 450 et 480 environ.

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Encore un evêque issu d’une famille noble et fortunée

comme Perpétue évêque de Tours

ou Sidoine Apollinaire évêque de Clermont

et bien  d’autres encore

qui suite à l’invasion des barbares

ont préféré renoncer à leur fortune

et ont su  très bien s’adapter

 aux nouvelles exigences de la société  

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Patient devenu évêque de Lyon

selon le schéma suivi par les hagiographes

s’occupe des pauvres,construit des églises 

lutte contre les hérésies

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Voilà ce qu’en dit

Sidoine Apollinaire dans sa lettre VI,12

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Les pauvres

, bienheureux pontife,

. . ….Ta vigilance passe dans les provinces étrangères, tu dilates ton affectueuse tendresse pour consoler des infortunes lointaines.

…Tu as souvent essuyé les larmes de ceux dont tu n’as pas vu les yeux..

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Construction d’églises

 Je ne parle pas de ce sage tempérament avec lequel tu agis;….. Je ne parle pas des magnifiques ornements dont tu embellis l’église qui t’est confiée;

Je ne dis rien des nombreuses, basiliques dont tu as jeté les fondements, ni des richesses dont tu les ornes.

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La lutte contre les hérésies

 Pendant que ton zèle agrandit le domaine de la foi, le nombre des hérétiques diminue

Les barbares, une fois convaincus par tes discours,

 s’attachent à tes pas, sans pouvoir s’en écarter,

 jusqu’à ce que tu viennes, heureux pêcheur des âmes, à les retirer du gouffre profond de l’erreur.

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Sa bonté

 ce qui te revient en quelque sorte, c’est l’humanité avec laquelle tu as distribué gratuitement dans les Gaules désolées et partout souffrantes., après l’incursion des Goths, après l’incendie des moissons, un blé acheté de tes propres deniers;

. Nous avons vu les chemins embarrassés des vivres envoyés par toi, nous avons vu sur les bords de 1’Arar et du Rhône plus d’un grenier que tu avais rempli seul.

Ainsi, quoique je ne puisse connaître au juste les actions de grâces que te rendent les habitants d’Arles, de Riez, d’Avignon, d’Orange, de Viviers, de Valence et de Trois-Châteaux, parce qu’il est difficile de mesurer au poids de l’or la reconnaissance de ceux auxquels tu as prodigué des vivres sans en exiger de l’argent, moi, néanmoins, je te remercie beaucoup au nom du peuple Arverne que tu as secouru,

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Dans un autre lettre destinée à un ami

 Sidoine écrit

On vient de bâtir à Lugdunum une église, dont la perfection est due aux soins du pape Patiens,

 homme saint, courageux, sévère, compatissant,

 et qui, par ses abondantes largesses, par son humanité envers les pauvres,

donne la plus haute idée de sa vertu (Sidoine Apollinaire lettre II,10).

 

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