Encyclique « Spe Salvi » de Benoit XVI : La souffrance et la consolation
Dans son encyclique « Spe Salvi »
Benoit XVI s’étend longuement sur la souffrance
qui fait partie intégrante de notre vie
On ne peut y échapper
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La souffrance
36. la souffrance fait aussi partie de l’existence humaine.
Il faut certainement faire tout ce qui est possible pour atténuer la souffrance:
empêcher, la souffrance des innocents; calmer les douleurs;
aider à surmonter les souffrances psychiques.
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37… mais nous ne pouvons pas l’éliminer.
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Ne pas fuir devant cette souffrance
Ce n’est pas le fait d’esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l’homme,
mais la capacité d’accepter les tribulations et de mûrir par elles
, d’y trouver un sens par l’union au Christ, qui a souffert avec un amour infini.
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Y trouver un sens comme Paul Le-Bao-Tinh
martyr au Vietnam
cliquez ICI
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La compassion
38.. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants
et qui n’est pas capable de contribuer, par la compassion,
à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement
est une société cruelle et inhumaine.
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Cependant, la société ne peut accepter les souffrants et les soutenir dans leur souffrance,
si chacun n’est pas lui-même capable de cela
et, d’autre part, chacun ne peut accepter la souffrance de l’autre
si lui-même personnellement ne réussit pas à trouver un sens à la souffrance,
un chemin de purification et de maturation, un chemin d’espérance.
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Accepter l’autre qui souffre signifie, en effet, assumer en quelque manière sa souffrance, de façon qu’elle devienne aussi la mienne.
Mais parce que maintenant elle est devenue souffrance partagée, dans laquelle il y a la présence d’un autre, cette souffrance est pénétrée par la lumière de l’amour.
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La consolation
La parole latine con-solatio, consolation, l’exprime de manière très belle,
suggérant un être-avec dans la solitude, qui alors n’est plus solitude.
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Ou encore la capacité d’accepter la souffrance par amour du bien, de la vérité et de la justice est constitutive de la mesure de l’humanité, parce que si, en définitive, mon bien-être, mon intégrité sont plus importants que la vérité et la justice, alors la domination du plus fort l’emporte; alors règnent la violence et le mensonge.
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La vérité et la justice doivent être au-dessus de mon confort et de mon intégrité physique,
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le « oui » à l’amour est aussi source de souffrance
, parce que l’amour exige toujours de sortir de mon moi,
. L’amour ne peut nullement exister sans ce renoncement qui m’est aussi douloureux à moi-même, autrement il devient pur égoïsme et, de ce fait, il s’annule lui-même comme tel.
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39. Souffrir avec l’autre, pour les autres; souffrir par amour de la vérité et de la justice;
souffrir à cause de l’amour et pour devenir une personne qui aime vraiment
– ce sont des éléments fondamentaux d’humanité; leur abandon détruirait l’homme lui-même.
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Mais en sommes-nous capables?
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