Encyclique « Spe Salvi » de Benoit XVI : Espérer dans le progrès ,en un monde meilleur ?

Benoit XVI

dans la suite de son encyclique « Spe Salvi »

à partir du chapitre 10

s’interroge sur l’espérance

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Quelle espérance ?   

Faut il espérer  en la vie éternelle ?

Faut il croire au progrès ?

Peut on espérer connaître un monde plus juste ?

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La vie éternelle ?  

La vie éternelle – qu’est-ce que c’est?

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10. Continuer à vivre éternellement – sans fin – apparaît plus comme une condamnation que comme un don.

D’une part, nous ne voulons pas mourir;

Surtout celui qui nous aime ne veut pas que nous mourions.

 D’autre part, il est vrai que nous ne désirons pas non plus continuer à exister de manière illimitée

 et même la terre n’a pas été créée dans cette perspective.

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Alors, que voulons-nous vraiment?

 dans le fond, nous voulons une seule chose – « la vie bienheureuse »,

 la vie qui est simplement vie, simplement « bonheur »

. Nous ne pouvons pas cesser de nous diriger vers cela et cependant nous savons que tout ce que nous pouvons expérimenter ou réaliser n’est pas ce à quoi nous aspirons

 Cette « chose » inconnue est la véritable « espérance », qui nous pousse et le fait qu’elle soit ignorée est, en même temps, la cause de toutes les  désespérances comme aussi de tous les élans positifs ou destructeurs vers le monde authentique et vers l’homme authentique. (12)

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Le progrès ?

 l’espérance s’appelle d’abord  foi dans le progrès.

. Ce progrès est surtout un progrès dans la domination croissante de la raison et cette raison est considérée clairement comme un pouvoir du bien et pour le bien.(17)

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.. les adeptes du courant de pensée de l’ère moderne en considérant que l’homme serait racheté par la science, se trompaient.

 Par une telle attente, on demande trop à la science;

 cette sorte d’espérance est fallacieuse.

La science peut contribuer beaucoup à l’humanisation du monde et de l’humanité.

 Cependant, elle peut aussi détruire l’homme et le monde si elle n’est pas orientée par des forces qui se trouvent hors d’elle. (24)

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Un Monde plus juste ? 

19. l’espérance de la Révolution française ressemble à une tentative d’instaurer la domination de la raison et de la liberté,

20. Le dix-neuvième siècle ne renia pas sa foi dans le progrès comme forme de l’espérance humaine

 et il continua à considérer la raison et la liberté comme des étoiles-guides à suivre sur le chemin de l’espérance.

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22.. Sans aucun doute, le progrès offre de nouvelles possibilités pour le bien,

 mais il ouvre aussi des possibilités abyssales de mal –

possibilités qui n’existaient pas auparavant.

 Nous sommes tous devenus témoins de ce que le progrès,

 lorsqu’il est entre de mauvaises mains, peut devenir, et est devenu de fait, un progrès terrible dans le mal.

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En quoi pouvons nous donc espérer ?

Benoit XVI

essaie de répondre à cette question à partir du chapitre 24

 

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