Benoit XVI ,Saint Cyrille et Hans Küng
Benoît XVI et les pères de l’église
Hans Küng dans ses « mémoires 2 » P 27
déclare que Benoît XVI fait davantage référence
dans ses travaux
aux pères de l’église qu’aux évangiles
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A ses yeux ,une fois purifiée par la critique,l’héritage grec constitue une partie essentielle de la foi chrétienne Devenu pape il l’ affirmera en 2006 lors de sa conférence à Ratisbonne
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Ce n’est pas l’église du nouveau testament qui l’intéresse au premier chef
,mais celle des pères
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Son souci théologique ne porte pas sur le jésus de l’histoire ,son livre Jésus de Nazareth le prouve surabondamment ….il porte avant tout sur le Christ des conciles hellénistiques et c’est à partir d’eux qu’il ne cesse d’interpréter les écrits néotestamentaires (H Künh Memoire 2 p 27)
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Benoît XVI semble lui donner raison lors d’une audience générale le 3 octobre 2007
en parlant de saint Cyrille
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, Cyrille fut défini dans l’Orient grec comme « gardien de l’exactitude », ce qui doit être compris comme « gardien de la vraie foi », et même comme « symbole des Pères ».
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Ces expressions anciennes expriment bien une donnée concrète qui est caractéristique de Cyrille :
la référence constante de l’évêque d’Alexandrie aux auteurs ecclésiastiques qui l’ont précédé (parmi lesquels, en premier lieu, Athanase), cela dans le but de montrer la continuité de sa théologie avec la tradition.
Il s’insère résolument et explicitement dans la tradition de l’Église, dans laquelle il trouve la garantie de continuité avec les Apôtres et avec le Christ lui-même.
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Pourtant Cyrille n’ a pas tellement bonne presse parmi les historiens
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Benoit le sait puisqu’il fait allusion au synode du chéne
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Cyrille participa au synode dit « du Chêne » qui déposa l’évêque de la ville, Jean, appelé plus tard « Chrysostome », scellant par là le triomphe du siège alexandrin sur le siège traditionnellement rival qu’était celui de Constantinople, où résidait l’empereur
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Le concile d’Ephese
Grace à Cyrille, le Concile œcuménique,fut réuni à Éphèse en 431.
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L’assemblée, qui se déroulait dans le tumulte avec des résultats divers, se termina par le premier grand triomphe de la dévotion à Marie
et par l’exil de l’évêque de Constantinople qui ne voulait pas reconnaître à la Vierge le titre de « Mère de Dieu »,
Cyrille sut pourtant, en 433, arriver à une formule théologique de compromis et de réconciliation avec les Antiochiens. Et cela aussi est significatif :
d’un côté il y a la clarté de la doctrine de la foi, mais de l’autre la recherche intense de l’unité et de la réconciliation.
Comme Cyrille Benoit XVI s’en refére aux « Pères »
Comme Cyrille il veut de la clarté dans la doctrine
et une intense unité avec les autres
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Marie mère de Dieu
Le pape dit encore au cours de cette audience
nous croyons que celui qui est avant tous les temps est aussi celui qui est, selon la chair, né d’une femme ».
. Cela est important : Dieu est éternel, il est né d’une femme,
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Evidemment de tels propos n’ont pas du plaire à Hans Küng
Qui écrit quant à lui
La formule « mère de Dieu »
,comme d’autres expressions de Cyrille et du concile de Ephese
…donne à entendre que Dieu pourrait naître et perdre de vue qu’en Jésus c’est un homme qui est né
H Küng)
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la filiation divine de jésus ne dépend pas de sa naissance virginale(H Küng)
Il est fils de Dieu non parce que dans sa génération Dieu est intervenu à la place d’un homme ( etre chretien p 533)
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