Benoit XVI : l’art de célébrer
Lors de son passage en Afrique
Benoit XVI ne semble pas avoir tellement
apprécié les célébrations liturgiques
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Trop de Tam-tam !
Trop de danse !
Trop de cris !
Trop de chants !
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C’était pas du Mozart
Ni du piano
Mais alors pas du tout !
Liturgies turbulentes , disgracieuses ?
En tous les cas jubilatoires !
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Dans son exhortation apostolique
adressée en 2007 à l’église d’Afrique
Benoit XVI déclare
L’art de célébrer
L’ars celebrandi découle de l’obéissance fidèle aux normes liturgiques dans leur totalité, puisque c’est justement cette façon de célébrer qui a assuré, depuis 2000 ans, la vie de foi de tous les croyants, qui sont appelés à vivre la célébration en tant que peuple de Dieu (Exhortation 38)
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J’exhorte en particulier à faire tout ce qui est nécessaire pour que les célébrations liturgiques présidées par l’Évêque dans l’Église cathédrale se déroulent dans le plein respect de l’ars celebrandi, afin qu’elles puissent être considérées comme le modèle pour toutes les églises présentes sur le territoire. (39)
Pour un ars celebrandi correct, il est tout aussi important d’être attentif à toutes les formes de langage prévues par la liturgie: parole et chant, gestes et silences, mouvements du corps, couleurs liturgiques des vêtements.
La simplicité des gestes et la sobriété des signes, effectués dans l’ordre et dans les moments prévus, communiquent et impliquent plus que le caractère artificiel d’ajouts inopportuns.
l’art au service de la célébration (40)
Le chant liturgique
42. il convient d’éviter l’improvisation générale ou l’introduction de genres musicaux qui ne sont pas respectueux du sens de la liturgie. En tant qu’élément liturgique, le chant doit s’intégrer dans la forme propre de la célébration.
Par conséquent, tout – dans le texte, dans la mélodie, dans l’exécution – doit correspondre au sens du mystère célébré, aux différents moments du rite et aux temps liturgiques. Enfin, je désire que, comme les Pères synodaux l’ont demandé, le chant grégorien, en tant que chant propre de la liturgie romaine, soit valorisé de manière appropriée (42).
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L’art sacré
L’art contemporain en prend aussi un coup
On ne voit guère le pape
apprécier certaines œuvres religieuses contemporaines
faut pas trop en demander !
cliquez ICI
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Ce principe vaut pour tout l’art sacré en général, spécialement la peinture et la sculpture, dans lequel l’iconographie religieuse doit être orientée vers la mystagogie sacramentelle.
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Une connaissance approfondie des formes que l’art sacré a su produire tout au long des siècles peut être d’une grande aide pour les personnes qui, face aux architectes et aux artistes, ont la responsabilité de la commande d’œuvres artistiques liées à l’action liturgique. Il est donc indispensable que dans la formation des séminaristes et des prêtres soit incluse, comme discipline importante, l’histoire de l’art, avec une référence spéciale aux édifices du culte à la lumière des normes liturgiques
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. En définitive, il est nécessaire qu’en tout ce qui concerne l’Eucharistie, on ait le goût de la beauté. On devra donc respecter et soigner aussi les vêtements liturgiques, le mobilier, les vases sacrés, afin que, reliés entre eux de façon organique et ordonnée, ils entretiennent la vénération pour le mystère de Dieu, qu’ils manifestent l’unité de la foi et qu’ils renforcent la dévotion. (125)
Il est vrai que
le goût de la beauté
on connaît pas trop
dans l’art contemporain
y compris dans l’art sacré
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