Les pères de l’église ,Chrysostome Ambroise ,Augustin et les femmes
Saint Luc écrit dans son évangile
que les femmes furent les premières à voir Jésus ressuscité
et que les disciples ne voulurent pas les croire
Leurs paroles leur parut du radotage
et ils ne croyaient pas en elles (Luc 24,10)
**
Saint Jean Chrysostome
Dans son homélie 86 sur l’évangile de Jean (Homélie 86 )
Jean Chrysostome
n’est pas tendre non plus avec les femmes
Un vrai misogyne qui considère que non seulement
Madeleine n’est pas très intelligente
Mais qu’elle avait des sentiments très grossiers
Il déclare
**
Madeleine eut l’avantage de voir la première ce que les disciples ne virent point
Et de voir deux anges vêtus de blanc assis au lieu où avait été le corps de Jésus,
l’un à la tête et l’autre aux pieds;(Jn 20,11)
La seule vue de ce vêtement lui inspirait de la joie et du plaisir.
Et comme cette femme n’avait pas l’intelligence assez élevée pour tirer des linceuls et du suaire là preuve de la résurrection, le Seigneur fit quelque chose de plus, il lui fit voir des anges assis, vêtus d’habits de fête et de réjouissance, pour la consoler et l’encourager par ce spectacle.
**
Et un peu plus loin
Au reste, il n’était pas à propos d’élever tout à coup à la sublime connaissance de la résurrection
une femme qui avait l’esprit et des sentiments si bas et si grossiers;
il fallait l’y amener peu à peu.
Cette femme a une grande affection et un grand amour,
mais elle n’a encore rien de grand dans l’esprit;
c’est pourquoi Jésus se fait connaître à elle, non au visage, mais au son de la voix.
**
Saint Ambroise
Dans son traité sur l’évangile de Luc (Luc 24,1-12)
Fiat plutôt de la théologie
Au début la femme fut l’instigatrice du péché pour l’homme,
A présent celle qui avait goûté la première à la mort a vu la première la résurrection.
Elle compense le désastre de l’antique déchéance par l’annonce de la résurrection.
**
Les lèvres de la femme avaient autrefois donné passage à la mort ;
les lèvres d’une femme rendent la vie.
**
Saint Augustin
Dans son traité 121 sur l’évangile de Jean
Augustin parle plutôt de la sensibilité des femmes qui comprennent plus vite avec leur cœur
qu’avec leur tête
Il écrit :
«Marie se tenait hors du sépulcre, pleurant ».
Les hommes s’en retournant chez eux,
le sexe le plus faible se trouvait comme cloué à la même place
par un sentiment d’amour plus fort que lui.
**
Augustin selon son habitude
préfère commenter le texte d’une façon allégorique
**
La femme représente l’église
Les paroles « Ne me touche pas, car je ne suis point encore monté vers mon Père » (Jn 20,17)
, doivent être entendues en ce sens que cette femme était la figure de l’Eglise,
formée par les Gentils
, et qui a cru en Jésus-Christ
seulement après son ascension;
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.