Frédégonde (545-597) reine de la Neustrie et le concile de Braine

On accusa Brunehaut reine d’Austrasie de tous les maux

En fait c’est sa rivale Frédégonde ,reine de Neustrie

qui fut la pire des furies

Il suffit pour s’en convaincre

de rappeler quelques événement « frappants » de sa vie

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Le concile de Braine

 Un clerc avait accusé la reine Frédégonde, d’adultère

C’est pourquoi   le roi Chilpéric, convoqua en 580 un concile à Braine prés de Soisson   

au cours duquel Frédégonde fut innocentée

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A cette occasion  Fortunat écrivit à Chilpéric   

 Votre épouse est une femme de bon conseil, intelligente, adroite, circonspecte, utile à la cour, se faisant aimer par ses largesses, excellant enfin en toutes sortes de mérites,…..

…L’illustre Frédégonde, est de plus belle comme le jour.

Elle est remplie d’affection pour vous, et vous seconde efficacement.

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…La gloire du roi a sans doute assez d’éclat par elle-même,

mais la reine en est le couronnement.

 Puisse-t-elle longtemps vous faire honneur par sa fécondité! (Fortunat poésie 9,1)

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La mort de Chilpéric

Frédégonde eut un fils, le futur  Clotaire 2

Mais était il vraiment le fils de Chilperic ?

Celui-ci avait des soupçons !

Selon certains historiens

Fredégonde aurait elle-même  envoyé des hommes pour assassiner son mari

et ne pas avoir d’ennui

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Les accusations contre Frédégonde  

Lorsque Chilpéric eut trouvé la mort

Le neveu de Frédégonde Childebert déclara

Cette homicide  a fait périr ma tante, a tué mon père et mon oncle,

 et a frappé du glaive jusqu’à mes cousins (Grégoire Histoire des francs  livre 7)

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Grégoire de Tours écrit  

Frédégonde, après la mort de Chilpéric  était très affligée de ce qu’on lui avait enlevé son pouvoir, et, trouvant le sort de Brunehault meilleur que le sien, elle envoya secrètement un clerc, son confident, pour l’entourer de piéges et la tuer.

Il devait s’introduire adroitement à son service, gagner sa confiance, et la tuer secrètement…

; mais peu de temps après on s’aperçut que c’était une fourberie. On l’enchaîna, on le battit de verges ; et, après lui avoir fait avouer son dessein, on lui permit de retourner vers sa maîtresse.

 Quand il lui eut rapporté ce qui s’était passé, et qu’il n’avait pu exécuter ses ordres, elle lui fit couper les pieds et les mains. (Grégoire histoire des francs livre 7)

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Ces anecdotes doivent suffire pour nous persuader que Frédégonde

était une sacrée intrigante 

 

 

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