Abbaye Notre Dame de Soissons

 A Soissons

il y a l’abbaye de « Saint Médard »

ou du moins il y a eu

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Il ya eu aussi

l’abbaye « Notre Dame »

tout aussi célèbre  

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Ce fut le premier  monastère de femmes

établis dans le diocèse de Soissons

et une des plus illustres  abbayes bénédictines

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Ebroïn ,maître de palais   

L’abbaye  fut fondée en 666

par saint Drausin évêque de Soissons  

et richement dotée par le maire du palais Ebroïn  

celui là même qui fera mourir saint Léger , évêque d’Autun

dans des atroces souffrances en lui arrachant les yeux

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Plus tard

sans doute pour réparer cette ignominie 

sera fondée à Soissons l’abbaye de saint Léger

étonnamment  intacte

et devenu un musée

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Ebroïn non seulement creva les yeux du saint

mais encore il enferma la  mère de Léger 

à « Notre Dame de Soissons »

et sa propre  femme qui  y termina sa vie dans la pénitence 

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Les carolingiens  

A « saint Médard » les abbés furent souvent des hommes de la famille royale

dont Hugues le propre fils de Charlemagne

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De même pendant prés d’un siècle

 les abbesses furent des princesses carolingiennes

en 757  Giséle, la sœur ainée de Charlemagne fut abbesse ,à la fois à Soissons et à Chesles ;

Elle fut enterrée dans l’abbaye de Soissons

et  sa cousine germaine lui succéda

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Des sœurs de Louis le pieux furent aussi religieuses à « Notre Dame »  

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Avec de telles abbesses, l’abbaye recevait beaucoup de dons

et avait des propriétés dans le Maine ,l’Orléanais ,l’Aquitaine et même en Allemagne

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Le soulier de la Vierge

A « saint Médard » il y avait la relique de saint Sébastien

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« Notre Dame » ce fut beaucoup mieux

ce fut  carrément le soulier de la Vierge

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C’était  le pied !

pour tout

et pour tous  

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Entre  1127 et 1128

un épidémie « le mal ardent »

dissémina la ville de Soissons  

Il y eut 300 morts  sur quelques milliers d’habitants  

La foule accourra alors supplier notre Dame de Soissons

et se recueillir auprès du soulier  

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En 1143 l’église saint Pierre,  presque  attenante  à « Notre Dame »

 dont elle n’était séparée que par un étroit couloir

fut rebâtie dans la style roman

On peut encore voir sa façade

à coté des ruines de l’abbaye   

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La décadence

La  décadence commença surtout avec  l’arrivée des normands

au 17è siécle, il y avait encore 50 religieuses

 sous la direction de Mme de La Rochefoucault

 Elles furent chassées en 1792

et l’abbaye fut démolie.

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Il en reste une belle ruine

http://soissons.envole.net/soissons_abbaye_notre_dame/

 

N.B :Tous ces renseignements furent pris dans le livre

de l’abbé Jules Saincir sur le « diocèse de Soissons » ,publié en 1935

 

 

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