Les moines du 10é siècle : La cata !

Ivan Gobry écrit

« Le 7è siècle compte parmi les siècles d’or du monachisme »(Ivan Gobry) 

Cliquez ICI

**

Les monastères se développèrent tellement qu’ils sont devenus sous Charlemagne

de véritables état dans l’état

**

Mais au cours du 9é siècle

les normands envahirent le pays des francs

et pillèrent avant tout les abbayes

**

Là ils trouvaient  les richesses

Là ils trouvaient ce qui flattait leur cupidité

des candélabres et des vases sacrés ,,

en or et en agent 

des livres et des reliquaires

rehaussés de pierreries 

**

Ce fut l’horreur !

le saccage

le vandalisme !

**

 « Pendant que les Sarrasins détruisaient le berceau des bénédictins au mont Cassin et massacraient 500 moines sur le Vulturne, les normands remontaient la seine ,la somme, la Loire ,la Saône,

détruisaient Jumiège ,saint Ouen, Saint Wandrille, Corbie ,Béze ,Fleury où ils tuérent 60 moines et Marmoutiers où ils en egorgerent 116

Au siége de Paris qui dura 2ana (885-887) ils brulèrent saint Médard et transformèrent en écurie saint germain des prés « ( Montalembert précis d’histoire monastiques p 118)

**

Abbon qui fut un témoin oculaire du siège de Paris

ecrit dans ses annales

http://remacle.org/bloodwolf/historiens/abbon/paris.htm

Hélas oui ! ces dégâts je les ai vus du haut des murs de la cité de Paris ; nos yeux en ont été les témoins et nos vers les redisent avec certitude. Les Danois, ne pouvant tenir tant de butin enfermé dans les camps, ni dans les forts, firent une vraie étable de l’église du saint évêque Germain, et la remplirent de taureaux, de jeunes truies et de chèvres au nez court. Tous ces animaux, entassés dans ce lieu, poussent bientôt de longs gémissements; les plaies couvrent leurs corps, et, déchirés par la douleur, ils rendent le dernier soupir. Leurs gardiens arrivent pour les porter à leur cuisine, mais trouvent que déjà ils servent de pâture à d’innombrables vers; l’église entière est infectée de l’horrible odeur qui s’exhale de tous ces cadavres. Ce n’est pas à la cuisine, mais à la Seine qu’on les traîne, de ce moment, on vide l’église de bœufs, et on n’y en laisse plus égorger aucun.

 

 

 

Laisser un commentaire